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Téléphonie : relocalisations contre hotlines payantes ?

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Iliad sont reçus mardi matin par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Objectif : réfléchir à la gestion des centres d'appels et leur localisation, mais aussi aux investissements dans les infrastructures comme la téléphonie mobile de quatrième génération (4G).
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Début
juillet déjà, Arnaud Montebourg avait posé des jalons. Selon lui les télécoms
sont un secteur "administré, non mondialisé, qui utilise le domaine public
hertzien, donc un bien public, qui ne subit pas d'autre concurrence que la
concurrence que nous-mêmes décidons de susciter"
. Après les annonces de
plans de départs volontaires chez plusieurs opérateurs, le ministre du
Redressement productif a donc reçu les syndicats. Et proposé dans la foulée que
les centres d'appels soient relocalisés en France pour créer de l'emploi.

Sécuriser les

investissements et les emplois de la filière

L'hypothèse de revenir
sur la loi Chatel qui avait rendu gratuit en 2008 le temps d'attente des services après-vente et l'assistance technique ne sera pas évoquée pendant ce rendez-vous, a
précisé la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin.

En revanche,
le gouvernement pourrait évoquer une révision d'un autre aspect de la loi
Chatel, permettant à un abonné engagé pour 24 mois chez un opérateur de
se désengager au bout d'une année et de partir en ne payant que 25% du montant
encore dû.

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