Plan hôpital : le personnel ne cache pas sa déception
Dans le cadre du plan d'urgence pour l'hôpital, le gouvernement a annoncé, mercredi 20 novembre, des primes réservées à certains soignants. Le personnel hospitalier réclamait 300 euros d'augmentation.
Carine Linza, aide-soignante à l'hôpital Cimiez de Nice (Alpes-Maritimes), écoute les annonces d'Édouard Philippe avec attention, mercredi 20 novembre. Elle qui travaille en gériatrie depuis vingt-sept ans espérait que son salaire allait augmenter, elle est déçue. "J'ai un salaire qui est gelé depuis X années, 1 640 euros, donc qu'est-ce qu'on vous voulez qu'on fasse ? Il y a tout qui augmente ici donc c'est pas normal. Pourquoi en Île-de-France, à Paris et compagnie et nous, non ?", s'interroge-t-elle.
"Une mesure qui va nous diviser"
Dans l'hôpital niçois, aucune prime n'est prévue pour compenser le coût de la vie. Emelyne Hamet, infirmière, ne comprend pas cette différence de traitement avec Paris. "C'est une mesure qui va nous diviser (...) et nous à Nice, on a quand même un coût de la vie, de logement, des loyers, qui est élevé" , indique-t-elle. Tous réclamaient une hausse de 300 euros par mois pour les salaires de l'hôpital. Une prime de 100 € nets mensuels sera accordée dès 2020 à ceux qui exercent auprès des personnes âgées.
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