Il fut membre du gouvernement de Michel Rocard. Jacques Chérèque, ancien secrétaire général adjoint de la CFDT, est mort a 89 ans, a annoncé dimanche 24 décembre la CFDT. Dans un communiqué, le syndicat a salué un "grand militant."François Chérèque, fils de Jacques Chérèque et lui aussi ancien secrétaire général de la CFDT, avait succombé à un cancer le 2 janvier 2017."Jacques Chérèque, un homme remarquable et un syndicaliste authentique, nous a quittés. La CFDT est une nouvelle fois en deuil en 2017", a tweeté son secrétaire général, Laurent Berger.Jacques Chérèque, un homme remarquable et un syndicaliste authentique nous a quittés. La CFDT est une nouvelle fois en deuil en 2017. Je rends hommage à Jacques, à son engagement toute sa vie pour une société plus juste. Pensées et condoléances pour sa famille et ses proches.— Laurent Berger (@CfdtBerger) December 24, 2017Né à Dijon le 9 septembre 1928, Jacques Chérèque était entré dans la vie active en 1949 comme ouvrier spécialisé aux aciéries de Pompey (Meurthe-et-Moselle). Il était devenu secrétaire général de la CFDT Métallurgie en 1971, avant d'accéder en 1979 au poste de secrétaire général adjoint de la confédération, aux côtés d'Edmond Maire.Ministre de mai 1988 à mai 1991Son action en tant que préfet délégué pour le redéploiement industriel en Lorraine, fonction à laquelle il est nommé en 1984, avait aussi été saluée. Il avait ensuite été ministre délégué, chargé de l'Aménagement du territoire et des reconversions de mai 1988 à mai 1991 dans le premier et le second gouvernement Rocard, et conseiller général (PS) de Meurthe-et-Moselle, dans le canton de Pompey, de 1988 à 1992. "La CFDT salue un grand syndicaliste, profondément attaché à l'industrie et au territoire" ainsi qu'"un grand militant qui a eu le cran de comprendre que l'avenir de la région Lorraine pouvait passer par une fermeture d'usine, à condition que l'on sache anticiper, reconvertir et bien sûr se battre, parfois dans l'adversité syndicale totale, même violente", a encore salué le syndicat.