Cet article date de plus de trois ans.

Solidarité : des frigos en libre-service pour venir en aide aux plus démunis

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 5min
Solidarité : des frigos en libre-service pour venir en aide aux plus démunis
Solidarité : des frigos en libre-service pour venir en aide aux plus démunis Solidarité : des frigos en libre-service pour venir en aide aux plus démunis (France 3)
Article rédigé par France 2 - J.Mimouni, O.Labalette, M.Marini, V.Heurtel
France Télévisions
France 2

Une centaine de frigos solidaires sont installés en France. Garnis d’invendus et de dons alimentaires, ils permettent de soulager la faim des plus démunis tout en limitant le gaspillage.  

L’idée des frigos solidaires est simple : installer dans l’espace public des frigos partagés pour que chacun puisse déposer ou prendre de la nourriture selon ses besoins, gratuitement. Louise Boyard, de l’association Les Robin.e.s des Bennes à Amiens (Somme), se rend dans une grande surface pour récupérer des invendus. Elle ignore quel sera le contenu du lot. Ce jour-là, elle obtient de nombreux fruits et légumes tachés ou un peu avancés ; 35 kilos de produits au total. "Si ça peut vider un peu, tout ce qu’on jette, tant mieux", explique Chandni Orlent, directrice du supermarché de Saleux (Somme).  

Nourrir les plus démunis et limiter le gaspillage  

Les produits vont venir garnir un frigo installé au pied de la cathédrale, qui permettra aux plus démunis de se nourrir. "Ce sont des produits non entamés, et dont la date n’est pas dépassée", indique Louise Boyard. Le frigo est également alimenté par des commerçants, des restaurateurs et même des voisins. Parmi les bénéficiaires figurent des étudiants ou des personnes à la rue. "Il faut prendre le strict minimum, il faut garder aussi pour les autres personnes qui passent derrière", indique l’un d’eux. D’autres associations développent aussi les frigos solidaires, puisqu'une centaine de frigos sont déjà installés dans l’Hexagone.   

Comment se lancer ? "Il faut trouver un commerçant ou une association qui accepte de le prendre en charge, indique la journaliste Valérie Heurtel sur le plateau du 13h, lundi 8 mars. (…) Il faut le nettoyer, il faut le rentrer le soir, et ensuite il faut l’acheter, ça coûte minimum 1 300 euros." Pensez également à la communication, pour faire connaître le dispositif auprès des voisins.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.