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Société Générale : la CFDT craint 2.000 suppressions de postes

La direction de la banque assure dans un communiqué que "le nombre de suppressions de postes n'est pas confirmé et fait l'objet de discussions avec les partenaires sociaux". Mais elle reconnaît à demi-mot que son réseau va évoluer.
Article rédigé par Raphaël Ebenstein
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La direction ne confirme par le chiffre avancé par la CFDT © MaxPPP)

La direction de la Société Générale évoque bien un "projet de transformation du modèle relationnel de la banque de détail".  Autrement dit, en filigrane, la fermeture de succursales, de moins en moins fréquentées à l'heure d'internet et des smartphones.

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Seuls 42% de ses clients feraient aujourd'hui le déplacement en agences au moins une fois par mois. Ils étaient encore 57% en 2007. Le phénomène n'est d'ailleurs pas propre à l'enseigne et concerne évidemment aussi ses concurrentes. La France compte aujourd'hui environ 37.000 agences bancaires au total, soit plus d'une en moyenne par commune.

La direction veut jouer sur "la pyramide des âges"

Le patron de la Société Générale, Frédéric Oudéa, avait lui-même parlé il y a quelques jours d'un objectif de diminution de l'ordre de 20% de son réseau d'ici cinq ans, ce qui recoupe grosso modo les estimations de la CFDT. Autour de 400 agences sont concernées, soit environ 2.000 postes. 

Quant aux conséquences sociales, la direction, là, se veut rassurante. Elle laisse entendre que les réductions d'effectifs se feront uniquement par le non-remplacement des départs à la retraite : "La pyramide des âges permettra de traiter, comme nous l'avons fait depuis 2010, les conséquences sociales sur les cinq prochaines années" , précise la Société Générale. 

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