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SNCM : le dépôt de bilan, "une décision sage" (Paul Giacobbi)

Au lendemain de l’annonce du dépôt de bilan de la compagnie maritime, Paul Giacobbi à la tête du Conseil exécutif de Corse, s’est montré rassuré par la procédure et rassurant sur une éventuelle reprise.
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  (Pour le président du Conseil exécutif de Corse, la SNCM a de l'avenir, malgré le dépôt de bilan © Maxppp)

Interrogé mardi sur France Info, le député PRG de Haute-Corse a qualifié de "bon sens " la procédure engagée lundi pour la SNCM, à savoir un prochain dépôt de bilan de la compagnie maritime dont le siège social est à Marseille..

"C’est la loi, c’est le bon sens et puis chaque jour qui passait sans voir la vérité en face faisait perdre à la société et à ses salariés des millions d’euros. C’est une décision sage, bien que tardive qu’a prise courageusement l’actionnaire principal, c'est-à-dire Transdev."  

"L'actionnaire principal a pris une décision sage" (Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse)
 

Le président de l’Assemblée de Corse a multiplié les raisons d’apprécier une situation qualifiée pourtant de "scandale d’Etat " par les syndicats. Selon Paul Giacobbi, la protection du tribunal de commerce est rassurante et la SNCM peut être maintenue à flots.

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Les conditions du sauvetage de la SNCM

Le président du Conseil exécutif de Corse a posé plusieurs conditions nécessaires à une reprise efficace, en premier lieu un capitaine.  

"La compagnie a besoin d’être gérée, elle n’a un dirigeant digne de ce nom que depuis quelques mois, Olivier Diehl. Auparavant c’était n’importe quoi, entre la déraison et le spectacle ou la malhonnêteté dans un passé pas si ancien que ça."

Paul Giacobbi a jugé aussi nécessaire "une restructuration aux normes de la profession française " et la très importante "transmission de délégation de service public ". C’est possible selon le député, "il y a une jurisprudence européenne et la collectivité territoriale de Corse prendra ses responsabilités ". 

"Elle constate la situation, elle analyse le droit, elle considère qu’elle peut transmettre la DSP."

En tête des garanties, la DSP

Le président de l'Assemblée de Corse a estimé qu' "aucun repreneur ne viendra s’il y a des troubles sociaux graves. Et il faut que l’entrepreneur sache qu’il aura, autant que faire se peut, la garantie d’avoir la DSP ."

Et si Bruxelles dit non ?

"Quand Bruxelles prendra une décision juridictionnelle m’interdisant de faire cela, et bien on verra, on en discutera, on ira devant les tribunaux mais entre temps, on aura fait la délégation de service public."

 

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