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Ruée sur les gilets pare-balles

Manuel Valls a promis qu'une partie des 425 millions d'euros de crédits d'investissements et d'équipement promis dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme serait consacré à l'achat de gilets pare-balles pour les policiers municipaux. Les maires n'ont pas attendu cette annonce pour se ruer sur ce type d'équipement...
Article rédigé par Benjamin Illy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les policiers municipaux de Lille enfilent leurs gilets pare-balles (illustration) © Maxppp)

"Du jamais vu ! ", s’exclame-t-on ici. "Un véritable phénomène...! ", rapporte-t-on là. Les annonces de Manuel Valls, après la récente vague d’attentats, y sont un peu pour quelque chose. Notamment en proposant d’allouer une partie des 425 millions d'euros de crédits d'investissements et d'équipement promis dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme à l'achat de gilets pare-balles pour les policiers municipaux.

Beaucoup de maires ont pourtant devancé l’intervention du chef du gouvernement pour se ruer sur ces équipements : dans les entreprises spécialisées, le téléphone n'arrête pas de sonner pour des commandes ou des demandes de devis.

Jusqu’à 400 commandes pour le seul mois de janvier

Par exemple pour la société Promo Collectivités, basée à Gennevilliers, qui se positionne en particulier sur l'équipement des forces territoriales… Son directeur général explique : "En moyenne, notre société vend entre 800 et 900 gilets pare-balles par an en situation normale. Là, rien que sur janvier, on est déjà à 350 – 400... "  Avec, souligne-t-il, un intérêt nouveau des petites communes pour équiper leurs policiers municipaux.

Les équipements évoluent, notamment avec des gilets pare-balles dotés d'une plaque en céramique, mieux adaptés pour faire face aux armes lourdes comme celles qu'avait pu se procurer notamment les frères Kouachi et Amedy Coulibaly.

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