Retraites complémentaires : les propositions choc du Medef
Depuis le début de cette négociation, le Medef a une idée fixe. Pour réaliser des économies, il veut inciter les salariés du privé à partir en retraite le plus tard possible. Pour y parvenir, l'organisation patronale suggère de raboter la retraite complémentaire de façon temporaire et dégressive. La nouveauté, c'est que cette baisse atteint désormais des sommets : 40% la première année.
Les générations nées à partir de 1957 dans le collimateur
Concrètement, un salarié qui remplit toutes les conditions pour liquider sa retraite à 62 ans - l'âge légal- se verrait appliquer un coup de rabot de 40% la première année sur le montant de sa complémentaire. Puis 30% à 63 ans. 18% à 64 ans. 2% à 65 ans. 1% à 66 ans. Cette mesure verrait le jour dès 2017, et ciblerait les générations nées à partir de 1957.
Visée aussi, la pension de réversion versée au conjoint survivant. Son taux passerait de 60 à 55% et pourrait être versée au prorata des années de mariage. Ces mesures et bien d'autres permettrait d'économiser 8,3 milliards d'euros à horizon 2020.
Des propositions rejetées par les syndicats
Des propositions ont déjà été rejetées en bloc par les syndicats, y compris ceux qui pourraient signer l'accord, à savoir la CFDT, FO et la CFTC qui proposent une augmentation des cotisations pour sauver les deux caisses de retraites complémentaires .
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