: Vidéo Réforme des retraites : "Je n'ai pas peur d'une dissolution", affirme Olivier Faure, mais "je préférerais un référendum"
"Le vrai signe (du gouvernement), c'est le retrait du texte ou c'est le retour au peuple, c'est-à-dire la dissolution ou le référendum", affirme mardi 28 mars sur franceinfo le Premier secrétaire du Parti socialiste, alors que débute la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Olivier Faure assure qu'il n'a "pas peur d'une dissolution" de l'Assemblée nationale, malgré le sondage Ifop/Fiducial pour le JDD et Sud Radio, publié dimanche, et qui donne 26% des suffrages au Rassemblement national en cas de nouvelles élections législatives.
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"Quand le président de la République ne veut pas reculer par le retrait, il faut donner la parole aux Français", par la dissolution ou le référendum, insiste le député de Seine-et-Marne. Mais "je préférerais qu'il y ait un référendum", confie Olivier Faure. "Pour sortir de l'impasse, il faut un référendum, pour que les Français puissent dire oui ou non à la retraite à 64 ans".
"Tant qu'il y aura des manifestations à l'appel de l'intersyndicale, nous y serons"
Le Premier secrétaire du Parti socialiste attend aussi la réponse du Conseil constitutionnel, présidé par Laurent Fabius, ancien Premier secrétaire du PS. Les Sages doivent se prononcer autour du 15 avril sur la réforme des retraites. "Je n'ai rien à dire au Conseil constitutionnel, qui est censé être totalement indépendant", assure Olivier Faure, mais "il a tous les motifs pour invalider ce projet". Le député pointe du doigt les "conditions d'adoption du texte", avec "l'addition 47-1, 44-2, 44-3, article 38 du règlement du Sénat, puis le recours au 49-3".
Réforme des retraites : "Tout le monde acceptera la décision du Conseil constitutionnel, y compris s’il valide le texte" "Mais tant qu’il y aura des manifestations à l’appel de l’intersyndicale, nous en serons", insiste Olivier Faure, Premier secrétaire du PS pic.twitter.com/Uyum5DLCKA
— franceinfo (@franceinfo) March 28, 2023
"Tout le monde acceptera la décision du Conseil constitutionnel", concède-t-il mais il restera, selon lui, un "problème de légitimité politique". En cas de validation du texte, "nous continuerons à manifester", assure Olivier Faure. "Tant qu'il y aura des manifestations à l'appel de l'intersyndicale, nous y serons".
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