Retraites : vers un durcissement du mouvement ?
Ils se rassemblent à nouveau ce soir place de la Concorde (Paris). Une manifestation annoncée sur les réseaux sociaux. Après les débordements hier dans plusieurs villes, est-ce un signe de radicalisation du mouvement ? Certains y voient un "dernier recours de manifester spontanément de la dernière des façons possibles". Mais d’autres n’hésitent pas à légitimer les violences : "C’est grâce aux violences qu’on a depuis le début de l’histoire acquis des droits fondamentaux".
310 personnes interpellées
À Rennes, les traces des dégradations d'hier soir sont encore visibles. Peu de vitrines ont résisté aux casseurs. Cette agence immobilière a notamment été prise pour cible : "Ça fait mal au cœur", déclare une passante. Scènes identiques à Marseille : en marge des manifestations, des casseurs s’en sont pris aux commerces. "Pourquoi péter les vitrines", s’interroge une marseillaise. À Paris, dans la soirée, des incidents éclatent dans quelques rues. À Nantes et à Lyon, des affrontements intenses ont également eu lieu. "C’est clair que ce retour au 49.3 a électrisé le mouvement social", explique Frédéric Dabi, politologue à l’IFOP. Au total, 310 personnes ont été interpellées hier dans tout le pays.
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