Interpellé à l'Assemblée nationale, Édouard Philippe a déclaré qu'on ne peut pas faire l'économie d'une mesure d'âge concernant la réforme des retraites. De quoi crisper les syndicats censés faire leurs propres propositions.
Sous la pluie à Caen (Calvados) ou à Rennes (Ille-et-Vilaine), au soleil à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Nice (Alpes-Maritimes), plusieurs milliers de Français sont à nouveau descendus dans la rue, mardi 14 janvier. Pour eux, le retrait de l'âge pivot ne change rien. Malgré tout, la mobilisation était en baisse. Le front syndical se divise. Dans le camp des réformistes, Laurent Escure, le leader de l'Unsa a fustigé les syndicats qui, selon lui, ont manipulé les grévistes.
La droite dénonce l'abandon de l'âge pivot
Force ouvrière lui a répondu. "Laurent Escure devrait regarder les chiffres de représentativité. Les syndicats qui appellent à la grève représentent 57% des voix dans ce pays", a précisé Michel Beaugas, délégué du syndicat. À l'Assemblée nationale, la droite est montée au créneau et a dénoncé l'abandon de l'âge pivot. "Vous avez décidé de retirer la seule disposition, même imparfaite, permettant le financement de votre projet", a fustigé Annie Genevar, députée (LR) du Doubs.
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