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Réforme des retraites : les syndicats prêts à se mobiliser en janvier si le gouvernement maintient son projet de loi

Les organisations syndicales ont réaffirmé lundi leur opposition à "tout recul de l'âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La foule de manifestants à Paris, lors de la grève interprofessionnelle du 18 octobre 2022. (STEPHANE FERRER / HANS LUCAS / AFP)

Les syndicats ont prévenu, lundi 5 décembre, qu'ils décideraient d'une "première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier, si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet de réforme des retraites". Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont réaffirmé leur opposition à "tout recul de l'âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation", dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion au siège de la FSU aux Lilas, près de Paris.

"La jeunesse, déjà fortement touchée par la précarité, serait fortement impactée par ce projet", ajoute ce texte également signé par cinq mouvements étudiants et lycéens (Unef, Fage, VL, Fidl, MNL).

La réforme devrait être présentée autour du 15 décembre. La Première ministre, Elisabeth Borne, a redit la semaine dernière son intention de repousser l'âge de départ pour assurer l'équilibre du système. La proposition initiale d'Emmanuel Macron était de repousser progressivement l'âge de départ à 65 ans, mais il s'est dit depuis "ouvert" à un report à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation.

"Le système n'est pas en danger"

"On a pris date ce soir sur le fait de s'opposer ensemble aux 65 ans, si le gouvernement les confirme", a déclaré Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, en conférence de presse.

"Les organisations syndicales et de jeunesse ont d'ores et déjà décidé de se revoir le jour même des annonces gouvernementales", préviennent également les syndicats de salariés et mouvements de jeunesse, qui estiment que "le système par répartition n'est pas en danger" sur le plan financier.

Ces organisations "réaffirment leur détermination à construire ensemble les mobilisations, passant en particulier par une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier, si le gouvernement demeurait arcbouté sur son projet".

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