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Réforme des retraites : Philippe Martinez dénonce une “réforme de droite”

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Durée de la vidéo : 27 min
Réforme des retraites : Philippe Martinez dénonce une “réforme de droite”
Article rédigé par France 3 - F. Letellier
France Télévisions
"Dimanche en politique" du 15 janvier reçoit Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Le journaliste Francis Letellier le questionne sur l’un des sujets du moment : la réforme des retraites.

Francis Letellier reçoit, dimanche 15 janvier, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. La réforme des retraites, dont les contours ont été annoncés par la Première ministre mardi 10 janvier, est au cœur du débat. L’ensemble des syndicats appelle à une journée de mobilisation, jeudi 19 janvier. “Il faut travailler pour que ce front syndical, uni, puisse se produire à chaque fois que cela est nécessaire. Quand il y a une telle mesure, une telle réforme aussi grave, c’est un très bon signe que l’ensemble des syndicats soient réunis”, explique le secrétaire général de la CGT. Il assure que tant que la réforme ne sera pas supprimée, le mouvement tiendra.

Philippe Martinez dénonce “une réforme de droite”. Le gouvernement défend son projet en expliquant que la réforme va permettre au système des retraites de revenir à l’équilibre. Le secrétaire général avoue qu’il y a “un problème d’équilibre” dans le système des retraites. “Le gouvernement, la Première ministre accentuent, veulent faire peur. Selon lui, le déficit de 3 % n’est pas plus grave que la dette des entreprises privées.

Interdire les départs volontaires pour préserver l’emploi des seniors

À ce jour, 56 % des plus de 55 ans travaillent. Le gouvernement souhaite mettre en place un index pour aider les entreprises à garder les salariés seniors. Pour garder les seniors, il faut interdire “ces pseudos départs volontaires qui sont des licenciements", déclare le secrétaire général de la CGT.

Dernièrement, les syndicats sont concurrencés par des mouvements annexes, venus de la base, cela s’est notamment vu avec la grève des contrôleurs à la SNCF. Philippe Martinez ne croit pas "qu'il y ait eu une concurrence entre le mouvement des contrôleurs et les organisations syndicales. Vous le savez très bien, à la SNCF comme dans d’autres entreprises, il faut déposer des préavis” et cela est fait par les syndicats. “Il faut que l’on soit au plus près des salariés."

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