Réforme des retraites : la colère monte chez les policiers
D'après le gouvernement, les gendarmes ne seront pas concernés par le futur régime universel. Un discours qui n'a pas plu aux policiers. S'ils ont déjà obtenu des garantis, ils demandant davantage et maintiennent la pression.
Leur mobilisation début décembre pour sauvegarder leur régime spécial avait fait reculer le gouvernement. Les policiers semblaient avoir obtenu gain de cause sur une revendication majeure : une dérogation sur l'âge de départ à la retraite. Mais une petite phrase du président de la République, destinée à rassurer les militaires, a remis le feu aux poudres. "Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite. On a une pension, ce qui est différent", expliquait-il à Abidjan (Côte d'Ivoire) vendredi 20 décembre dans son discours aux forces françaises.
Christophe Castaner tente de minimiser la situation
Concrètement, la réforme des retraites ne s'appliquera pas aux militaires, et donc aux gendarmes, qui bénéficient du même statut. Ce qui a provoqué un tollé chez les syndicats de policiers, qui s'estiment lésés. "Que ce soit en milieu rural ou urbain, les policiers et les gendarmes exercent les mêmes missions. Donc il ne peut pas y avoir deux traitements différents pour deux forces de sécurité exerçant sous le même ministère", précise Olivier Hourcau, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance Police nationale. Jeudi 26 décembre, Christophe Castaner a tenté de minimiser la nouvelle contestation montante.
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