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Réforme des retraites : "Élisabeth Borne peut-elle vraiment rester à Matignon ?", s’interroge un proche d'Emmanuel Macron

Avant la décision du Conseil constitutionnel, attendue le 14 avril sur la réforme des retraites, en coulisses, des doutes commencent à se faire entendre.
Article rédigé par franceinfo, Paul Barcelonne
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Elisabeth Borne à l'Elysée (Paris), le 8 mars 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Élisabeth Borne peut-elle rester à Matignon ? C'est le vendredi 14 avril que le Conseil constitutionnel rendra sa décision, très attendue sur le fond de la réforme des retraites, d’une part, et sur le Référendum d’Initiative Partagée, d’autre part. 

>> EDITO. Réforme des retraites : pourquoi on a tort de se focaliser sur la décision du Conseil constitutionnel

Alors que la Première Ministre a réclamé – devant des journalistes - "l’apaisement", appelé à une "période de convalescence", deux lignes – au moins sur le style, deux méthodes – semblent s’opposer entre l’Élysée et Matignon. De quoi laisser l'impression qu’Élisabeth Borne joue sa survie durant cette semaine. 

"Elle doit envoyer un message"

Car l’expression est complètement galvaudée, mais les conseillers du pouvoir n’en ont pas trouvé d’autres : "C’est une semaine décisive pour Elisabeth Borne", rigole même l’un d’eux. Car avant de rendre sa copie à Emmanuel Macron, la Première ministre boucle ses consultations. Mardi 11 avril, d'abord, elle a rendez-vous avec la grande gagnante des derniers sondages, Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, puis mercredi, avec les associations d’élus locaux.

"Elle doit envoyer un message, dire qu’on a entendu ce qui se passe dans le pays", estime un député influent. Mais l’exécutif semble paralysé, dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel vendredi, au lendemain d’une 12e journée de mobilisation. "Élisabeth Borne peut-elle vraiment rester à Matignon ?", s’interroge distinctement un macroniste. 

Jeudi dernier, avant la cacophonie de la fin de semaine qui a jeté le trouble, la Première ministre jurait de son envie d’être "utile" et de "porter un projet pour le pays"

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