Réforme des retraites : "Ce n'est pas un 49.3 qui vise à empêcher le débat, mais qui permet d'aller plus loin", affirme le secrétaire d'État Olivier Dussopt
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics a affirmé que le gouvernement a "intégré dans le texte toutes les avancées qui ont été enregistrées".
"Ce n’est pas un 49.3 qui vise à empêcher le débat, c’est un 49.3 qui lève un blocage et qui permet d’aller plus loin dans le débat", assure samedi 29 février sur franceinfo Olivier Dussopt, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, quelques heures après l'annonce par le Premier ministre Édouard Philippe de l'engagement du 49.3 sur la réforme des retraites. Olivier Dussopt pointe du doigt "une partie de l'opposition, qui représente 17 députés sur 577, soit 4 % et qui depuis 15 jours multiplie les manœuvres d'obstruction".
Faire "avancer" le débat
Olivier Dussopt soutient que ce 49.3 a été décidé pour faire "avancer" le débat : "Nous avons dit que nous voulions que ce texte soit adopté avant l’été de manière définitive car cela nous permettra d’avoir dès 2022 un minimum de retraite à 1 000 euros, d’avoir des dispositions plus favorables à la retraite des femmes et des personnes qui connaissent le plus de précarité." Le secrétaire d'État affirme qu'"il aurait fallu consacrer des dizaines de jours, plusieurs mois à débattre de 40 000 amendements qui ne portaient pas sur le fond".
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics affirme que le gouvernement a "regardé les propositions intéressantes de certains députés de l’opposition, des groupes socialistes et Les Républicains" et a travaillé "avec les partenaires sociaux". Olivier Dussopt avance que le gouvernement a "intégré dans le texte toutes les avancées qui ont été enregistrées, 300 amendements intéressants. Il y a des amendements du gouvernement, de la majorité, mais il y a aussi des amendements qui viennent de groupes d’opposition".
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