Réforme des retraites : affluence dans les caisses pour les opérations portes ouvertes
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Sadia Ouadada, ancienne salariée dans le textile, a rendez-vous à Tourcoing (Nord), pour faire le point sur sa future retraite, sans savoir si elle est concernée par la réforme. "Vous allez devoir attendre l’âge de 63 ans", lui indique la conseillère, Mélanie Humez. L’assurée, âgée de 59 ans, n’a pas validé assez de trimestre pour un départ anticipé à 62 ans. Mélanie, elle, n’a pas encore intégré tous les paramètres de la réforme. "J’avoue que la gymnastique est parfois compliquée", avoue-t-elle.
Les rendez-vous s’enchaînent
Les rendez-vous s’enchainent dans cette agence de Tourcoing. Denis Duthoit, ancien cadre dans l’imprimerie, licencié en janvier, est lui aussi déçu. "Il faut que je trouve du travail à tout prix", dit-il. À Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les rendez-vous se multiplient également. Michel Bendahan, responsable logistique, va devoir travailler six mois de plus. Il le comprend, même s’il a hâte d’être à la retraite. La demande a explosé par rapport aux précédentes sections de portes ouvertes. Rien qu’en Île-de-France, près de 6 000 rendez-vous sont prévus dans la semaine.
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