Réforme des retraites : à Rennes, une série d’actions coup de poing dans la matinée
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Sur une rocade à l’entrée de Rennes (Ille-et-Vilaine) les gendarmes mobiles ont démonté un barrage manu militari. Après une heure de blocage, la circulation a repris au ralenti. Peu avant 6 heures, lundi 20 mars, une action baptisée "Rennes ville morte" a débuté avec des barricades et du café, pour tenter de détendre l’atmosphère. "Il faut que tout le monde se batte. On n'a pas toujours la possibilité de faire grève, mais je soutiens", affirme une automobiliste. Plusieurs points de blocage se sont postés partout autour de Rennes.
Un dépôt pétrolier bloqué par des syndicats
Le mouvement se durcit, dans une ville qui porte encore les traces de plusieurs nuits de tension. Au sud de Rennes, un dépôt pétrolier a été bloqué par des syndicats. "Ils ne comprennent que le portefeuille. (…) Nous ici, on est des travailleurs. On a autre chose à faire qu’être ici. On estime que dans la septième puissance économique, il y a largement les moyens de payer une retraite décente à tout le monde", commente Jérôme Joannic, de la CGT Cheminot-Rennes.
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