Réforme des retraites : à la rencontre de deux irréductibles grévistes
Franceinfo est partie à la rencontre de deux grévistes assidus qui continuent à se battre depuis le début contre la réforme des retraites.
Depuis le 5 décembre, ils sont de tous les défilés. Aucune manifestation ne s'est faite sans eux. Jeudi 16 janvier, alors que le mouvement commence à s'essouffler, ils restent déterminés, comme Olivier Teriot, conducteur de bus. De jour comme de nuit, ces irréductibles continuent de mener le combat contre la réforme des retraites.
Se battre pour ses enfants
Olivier Teriot et Karim Bacha, directeur d'école, tous deux rencontrés par les équipes de franceinfo, comptabilisent à eux deux près de 60 jours de grève. Jusqu'à quand tiendront-ils ? Il ne travaille pas, mais chaque matin à 3 heures, Olivier Teriot arrive au dépôt de bus de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Il faut soutenir les troupes, même ceux qui n'ont pas le choix et reprennent le volant. Certains grévistes affirment qu'ils vont perdre jusqu'à 3 000 € de salaire, mais ils continuent. L'âge moyen de départ à la retraite à la RATP est de 56 ans. Ces chauffeurs de bus n'entendent pas y renoncer. À Saint-Ouen (Saine-Saint-Denis), Karim Bacha était aussi sur le terrain dès l'aube jeudi. Avec ses collègues, il a bloqué l'usine d'incinération des déchets de sa ville. Jeune papa, il dit se battre pour ses deux enfants.
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