Réforme des retraites : "64 ans est une forme de sécurité financière, cela n’empêche que rien n’est fermé", affirme Jean-Paul Mattéi (Modem)
Le Conseil constitutionnel doit rendre son avis vendredi 14 avril sur le projet de réforme des retraites du gouvernement. "Le Conseil constitutionnel peut être amené à censurer quelques mesures qui pourrait être considérées comme des ‘cavaliers législatifs’", estime Jean-Paul Mattéi, député et président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 14 avril. Et l’élu de citer notamment "l’index senior, le CDI senior".
Un feu vert à un référendum d’initiative partagé (RIP) serait-il un progrès ? "Ce qui a été demandé dans le cadre du RIP […] manque un peu de densité. Après, c’est un outil démocratique qu’il faut respecter, on verra bien. Je pense qu’on a eu un texte utile et nécessaire pour l’équilibre financier, il faut qu’on ait ce processus d’aller jusqu’au bout de ce texte", précise Jean-Paul Mattéi.
"On ne s’interdit rien sur la réflexion de l’évolution de ce texte"
Existe-t-il une clause de revoyure ? "Il y aura la remise d’un rapport au 1er octobre 2027. Il sera tout à fait possible à ce moment-là de se saisir de cette question. […] 64 ans est une forme de sécurité financière pour justifier l’équilibre financier de cette réforme. Cela n’empêche que rien n’est fermé", avance le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale.
C’est-à-dire ? "Sur des hypothèses de taux de chômage, de croissance, sur lesquelles sont bâties ce texte, ce sont des choses variables. Dans le temps, on sait bien que ces réformes des retraites on y revient souvent, ce n’est pas quelque chose de figé. On a fixé un cap. […] On ne s’interdit rien sur la réflexion de l’évolution de ce texte. A mon avis il y a plein d’occasions de se retrouver avec les partenaires sociaux pour travailler ensemble sur ces sujets de fond", indique Jean-Paul Mattéi.
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