Recours au 49-3 : dans les coulisses d’une crise politique
C’est presque la fin d’un marathon, ou d’un sprint, tout dépend du point de vue. Ce 16 mars, la réforme des retraites revient à l’Assemblée. "Je ne pensais pas avoir un moment politique qui me permette, sur une question comme la réforme des retraites, d’expliquer ce pour quoi je m’engageais", dit Aurélien Pradié, député Les Républicains (Lot). Mais ce matin avant l’Assemblée, il y a le Sénat, où le ministre des Comptes publics vient une dernière fois évoquer la réforme. L’heure de l’ouverture de la séance au palais Bourbon approche, et toujours aucune certitude pour le gouvernement sur le nombre de voix qui lui seraient acquises pour faire adopter la réforme.
Deux motions de censure
Les députés passent en revue tous les scénarios. Ceux auxquels ils croient, comme ceux auxquels ils ne croient pas. Dernier outil à la disposition des députés pour rejeter la réforme des retraites, le vote d'une motion de censure. Chez Les Républicains, voter ou pas, il y a débat. Deux motions de censure vont être déposées. Celle du groupe Liot et celle du groupe Rassemblement national. Aurélien Pradié ne votera pas la motion du Rassemblement national. Sur celle présentée par le groupe Liot, il ne s’est pas prononcé. La contestation, elle, s’est poursuivie dans la rue. Lundi 20 mars, si l’une des deux motions est adoptée, elle aboutira au rejet du texte de loi et à la démission du gouvernement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.