Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, confirme la hausse de "100 euros brut par mois" en moyenne pour "2 millions de retraités", sur franceinfo mercredi 11 janvier, au lendemain de la présentation par Élisabeth Borne de la future réforme des retraites.>> Réforme des retraites : la mobilisation syndicale contre le projet du gouvernement "ne me fait pas peur", affirme Olivier VéranCeux qui sont concernés "verront leur retraite majorée à 1 200 euros brut par mois", ajoute Olivier Véran. La mesure - 85% du smic net - doit entrer en vigueur à partir de septembre 2023. L'exécutif veut en effet instaurer un minimum de pension pour tous les retraités actuels et futurs prétendant à une carrière complète. Ce minimum sera par ailleurs indexé sur le Smic et non plus sur l'inflation pour les affiliés au régime général et les salariés agricoles. Les pensions de retraite revalorisées à 1 200€ : Le minimum de pension va être “augmenté en moyenne de 100 euros par mois”, rappelle Olivier Véran. “Il existe d’autres dispositifs comme le minimum vieillesse.” Suivez notre live https://t.co/cEwi3c61QM pic.twitter.com/f82sjoeOdY— franceinfo (@franceinfo) January 11, 2023"Prévenir l'usure professionnelle"Au sujet de la prise en compte de la pénibilité, le porte-parole du gouvernement assure que "désormais grâce à un avis médical, il sera possible de partir plus tôt" à la retraite. Dans son projet, le gouvernement veut en effet créer un fonds de prévention de l'usure professionnelle d'un milliard d'euros financé par la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la Sécurité sociale. Il faut "prévenir l'usure professionnelle", avec une visite médicale "obligatoire" à 61 ans, plutôt que "de constater les dégâts à 60 ans", a précisé Olivier Véran. L'exécutif compte faciliter l'accès à la retraite pour incapacité permanente et n'augmentera pas l'âge de départ des personnes en situation d'invalidité ou d'inaptitude, des travailleurs exposés à l'amiante ou en situation de handicap. .