Paris : la fièvre sociale ne retombe pas après le rejet de la censure
Premières tensions avec les forces de l’ordre, lundi 20 mars dans la soirée. Dès l’annonce du rejet de la motion de censure à Paris, la réaction de certains manifestants ne s’est pas fait attendre. Des premières poubelles brûlées, des premiers cortèges spontanés, et des opposants à la réforme déterminés à poursuivre le mouvement. "Grève générale. Je n’ai pas les mots, j’ai très envie de pleurer", dit une jeune femme. "Une partie de la population a voté pour ce président pour éviter le Front national, et il profite de notre vote pour nous imposer des mesures dont on sait qu’elles sont impopulaires", ajoute un manifestant.
Manifester quelle que soit l’issue du scrutin
Un vote suivi en direct un peu partout en France, comme à Chartres (Eure-et-Loir), où ces syndicalistes ont regardé les débats sur leurs téléphones. À Toulouse (Haute-Garonne), plusieurs centaines de personnes étaient réunies dès la fin de l’après-midi, déterminées à manifester quelle que soit l’issue du scrutin. "On continuera à se mobiliser contre le 49-3, contre ce gouvernement, contre la retraite à 64 ans", martèle un homme. Plusieurs manifestations non déclarées se poursuivent, notamment à Paris.
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