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Mobilisation contre la réforme des retraites : "La seule façon de faire reculer le gouvernement, c'est de le battre aux élections", lance Sébastien Chenu

Le député du Rassemblement national affirme sur France Inter que "si demain Marine Le Pen est candidate à l'élection présidentielle" de 2027 elle prendra "l'engagement de revenir sur cette réforme" des retraites.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sébastien Chenu, député RN du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, était l'invité de France Inter le 2 mai 2023. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Au lendemain d'une 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le député RN du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale Sébastien Chenu considère sur France Inter ce mardi que "la seule façon de faire reculer le gouvernement, c'est de le battre aux élections".

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Fermement opposé à la réforme, l'élu du Rassemblement national appelle les Français à "ne jamais troquer [leur] bulletin de vote contre une casserole, car le bruit le plus fort c'est celui du bulletin de vote qui tombe dans l'urne". Il martèle d'ailleurs que "si demain Marine Le Pen est candidate à l'élection présidentielle" de 2027 elle prendra "l'engagement de revenir sur cette réforme".

Sébastien Chenu rappelle que cette bataille contre la réforme des retraites se joue en réalité "en plusieurs manches", évoquant notamment la proposition de loi que souhaite déposer en juin le groupe Liot pour abroger le texte. S'il lui paraît "compliqué pour cette proposition de loi d'aller jusqu'au bout", le vice-président de l'Assemblée nationale assure que les députés RN "voteront" le texte si celui-ci est "jugé recevable". "J'espère qu'on trouvera enfin des députés courageux dans les rangs des Républicains pour le voter", ajoute Sébastien Chenu, qui accuse les députés de droite de ne pas avoir été "au rendez-vous du courage", notamment lors des motions de censure.

Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision mercredi sur le référendum d'initiative partagée, Sébastien Chenu refuse de "donner de faux espoirs" aux Français. "Il ne faut pas que les Français imaginent que même si demain le Conseil constitutionnel valide, on votera un référendum", lance-t-il. Le député RN rappelle que le RIP est "une mesure complexe" : "Il faut rassembler 4,8 millions de Français, puis ça revient à l'Assemblée nationale et au Sénat, et c'est le gouvernement qui décide de donner ou non le dernier mot à l'Assemblée nationale", précise-t-il.

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