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Mobilisation contre la réforme des retraites : "L'idée c'est de tenir jusqu'au retrait de la réforme", assure la Fédération nationale des industries chimiques

Le secrétaire général de la Fédération CGT de la Chimie, Emmanuel Lépine, rappelle ce mercredi sur France Inter sa volonté de ne pas lâcher la contestation contre la réforme des retraites. Il appelle à nouveau à poursuivre le mouvement sur plusieurs jours et semaines.
Article rédigé par franceinfo
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Manifestation contre la réforme des retraites à Clermont-Ferrand, avec un cortège de la CGT. (RICHARD BRUNEL / MAXPPP)

"L'idée, c'est de tenir jusqu'au retrait de la réforme", assure ce mercredi sur France Inter, Emmanuel Lépine, secrétaire général de la Fédération CGT de la Chimie, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le représentant de la Fédération nationale des industries chimiques salue d'ailleurs cette journée de grève qu'il estime inédite. "Ça fait 20 ans que je suis en responsabilité, à divers niveaux, dans la Fédération, et je n'ai jamais vu une mobilisation pareille dans la chimie, dans l'industrie pharmaceutique, dans le caoutchouc", se targue-t-il.

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Emmanuel Lépine affirme que des grèves "extrêmement importantes" ont ainsi été menées "dans les groupes Arkema, Solvay, Kem One" ainsi que "sur tout un tas de plateformes chimiques de l'axe Est de la pétrochimie française". Il précise également le mouvement social en cours dans le secteur pétrolier : "L'ensemble des raffineries sont en arrêt d'expédition, c'est-à-dire qu'il n'y a pas une goutte de carburant qui sort depuis hier matin, et pour certaines depuis avant-hier midi", ajoute-t-il. Selon le secrétaire général de la Fédération nationale des industries chimiques, "16 stations Total autoroute seront fermées" ce mercredi "avec environ 500 stations en rupture".

Volonté d'intensifier la mobilisation

Emmanuel Lépine appelle par ailleurs "à monter d'un cran" face à ce qu'il qualifie d'"entêtement du gouvernement", l'accusant de "ne pas entendre" les syndicats ni "l'opinion publique massivement contre ce projet" de réforme. "Il y a besoin de se mobiliser pendant quelques jours, pendant quelques semaines peut-être", assure le secrétaire général de la Fnic. Il promet d'être "inflexible sur le fait que ce projet doit être retiré".

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