Cet article date de plus de quatre ans.

"Le gouvernement n'a pas gagné la partie", selon Manuel Bompard, député LFI

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 6min
Le gouvernement n'a pas gagné la partie", selon Manuel Bompard, député insoumis
Le gouvernement n'a pas gagné la partie", selon Manuel Bompard, député insoumis Le gouvernement n'a pas gagné la partie", selon Manuel Bompard, député insoumis
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Entre retour au travail momentané pour les opposants à la réforme des retraites et certaines violences, la situation est toujours tendue dans le pays. Manuel Bompard, député européen de La France insoumise, est l'invité du 23h de franceinfo.

Comment qualifier la semaine qui vient de passer en ce qui concerne les oppositions à la réforme des retraites ? "C'est une semaine mouvementée, qui a sans doute marqué un changement de la forme de la mobilisation sociale que l'on connaît dans le pays, avec un mouvement qui s'organise autour de la trêve, et qui a pris des formes symboliques (…) quand on a des fiches de paie à zéro, des organisations syndicales qui disent : 'non on ne va pas s'arrêter, mais on va faire une pause pour reprendre des forces', je pense que la bataille est toujours en cours et le gouvernement n'a pas gagné la partie", avance le député.

"Une mauvaise réforme"

Le gouvernement a-t-il déjà tourné la page ? "Vous savez par exemple que monsieur Chirac avait lancé le contrat première embauche ; il avait été voté, mais il y avait une telle opposition dans le pays qu'il avait été obligé de ne pas promulguer la loi. Il y aura toujours la possibilité d'obtenir le retrait. Moi, c'est ce que je souhaite parce que c'est une mauvaise réforme", fustige Manuel Bompard.
Dans la semaine, les locaux de la CFDT ont été envahis et Emmanuel Macron a été pris à partie devant un théâtre. "Ces initiatives qui ont eu lieu la semaine dernière, ce sont des initiatives comme on en a toujours eu, ce sont des actions coup de poing (…) il ne faut pas s'en prendre au président, mais la différence entre une interpellation symbolique et une interpellation de violence, c'est que dans un cas on a des violences et dans l'autre on interpelle le président", tente de justifier le député LFI. "Je pense qu'à partir du moment où les manifestants ne se livrent pas à des actes de violence ou des insultes, il n'y a pas de raison (de condamner) ces actes-là (…) toutes les stratégies de violences sont à proscrire, cela dessert au mouvement", termine Manuel Bompard.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.