"Je ne ferai pas de politique à l'issue de mon mandat", affirme Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT
A ceux qui lui prêtent des velléités en politique, Laurent Berger répond "quand je dis non, c'est non". "Je ne ferai pas de politique"", répète le secrétaire général de la CFDT ce lundi 6 mars sur France Inter. "Beaucoup" de personnes l'incitent à se lancer alors que la fin de son mandat "arrivera assez rapidement", précise-t-il, puisque, comme il l'avait déjà annoncé, il n'ira pas au bout de sa mission.
"Je n'ai pas envie" de faire de la politique, poursuit Laurent Berger qui se définit comme "un produit de l'engagement collectif". Pour lui, il n'y a "pas suffisamment d'engagement collectif" en politique. Le représentant syndical assure qu'il continuera à s'impliquer et à se mobiliser auprès de la CFDT, qui a enregistré "entre 13 et 14 000 adhérents supplémentaires" depuis le début de l'année et la mobilisation contre la réforme des retraites.
"Les organisations syndicales sont en train de montrer leur centralité sur la question du travail", souligne Laurent Berger. "A elle toute seule, la CFDT a plus d'adhérents que tous les partis politiques confondus", insiste-t-il avant d'ajouter qu'"il faut arrêter les procès en légitimité".
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