Grève du 28 mars : des blocages à Paris et en région

Au matin, les premiers manifestants montent sur les voies de la Gare de Lyon à Paris, mardi 28 mars. Cette opération de blocage est réalisée par plusieurs centaines de cheminots, accompagnés par des personnels de santé. Tous sont opposés à la réforme des retraites qui a été votée. Autre démonstration des grévistes du secteur de la métallurgie à Valenciennes (Nord). La dixième journée d’action se veut plus musclée, affirme Benoit Mercier, le secrétaire local de la CFDT. "Les gens en ont marre de marcher un peu comme un troupeau de moutons. […] On fait des blocages improvisés. On joue au chat et à la souris avec la police", explique-t-il. 

"Il faut dire non à cette réforme"

À Rennes (Ille-et-Vilaine), la rocade a été bloquée pendant plusieurs heures. Quelques palettes ont été incendiée. Sur l’île de La Réunion, l’ambiance est plus calme. 1 500 personnes ont défilé. C’est moins que le 7 mars, mais les syndicalistes restent très mobilisés. "Il faut se mobiliser. Il faut dire non à cette réforme", affirme une femme. Philippe Martinez, le Secrétaire général de la CGT, a choisi Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour son dernier déplacement. Il a lancé un nouvel appel au gouvernement. À Paris, le défilé débutera dans quelques heures. Certains établissements finissent de se barricader en cas de débordements. Un dispositif de sécurité important a été mis en place le long du parcours. 5 500 policiers et gendarmes sont déployés dans la capitale.