Grève des éboueurs contre la réforme des retraites : "La situation s'améliore assez rapidement", décrit le maire LR du 15e arrondissement de Paris

Alors que la grève des éboueurs contre la réforme des retraites se poursuit à Paris, le maire LR du 15e arrondissement, Philippe Goujon, assure lundi 20 mars 2023 sur franceinfo que "la situation s'améliore assez rapidement" dans son secteur et qu'il a "bon espoir" que "la situation soit rétablie dans le milieu de la semaine" pour d'autres arrondissements. La collecte des déchets dans le XVe arrondissement n'est pas assurée par les agents de la mairie, mais par un prestataire privé. Philippe Goujon tient donc à préciser qu'il "n'y pas eu vraiment de grève parmi les éboueurs de la société privée qui collecte les ordures ménagères" dans son secteur.

Déchargement des déchets à 20 kilomètres de Paris

La grève des éboueurs s'est tout de même fait ressentir dans cet arrondissement en raison du "blocage d'incinérateurs". Il explique ainsi que certains sites, "comme celui d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), permettent aux bennes de venir décharger leurs déchets dans la fosse de stockage au compte-gouttes". Face à cette situation, les bennes qui circulent dans le XVe arrondissement "doivent aller à vingt kilomètres de Paris, jusqu'à Romainville (Seine-Saint-Denis) pour décharger, ce qui prend énormément de temps".

Le maire Les Républicains met donc en avant les "efforts" réalisés par la société privée en charge de la collecte dans son secteur : "Des bennes sont remontées de province, des personnels administratifs volontaires se sont mis sur les bennes pour multiplier le nombre de tournées", décrit-il. Il affirme que ces efforts ont permis, dans le XVe arrondissement de passer "de 600 à 300 tonnes résiduelles ramassées sur le trottoir".

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Si le XVe arrondissement n'a "pas été vraiment concerné par les réquisitions" réclamées par le préfet de police de Paris la semaine dernière, Philippe Goujon salue toutefois la décision prise par Laurent Nuñez. Il s'agit, selon lui, d'une question de "salubrité, d'hygiène, de santé des Parisiens". "Cette réquisition commence à avoir des effets, car la collecte a repris dans d'autres arrondissements", ajoute le maire du XVe arrondissement.