Réforme des retraites : 15 000 manifestants à Paris selon le ministère de l'Intérieur, 130 000 selon la CGT

Article rédigé par Thomas Baïetto, Louis Boy - Noemie Leclercq
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le cortège de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, le 6 février 2020.
 (FLORENT VANNIER / HANS LUCAS)

Ces chiffres sont en hausse par rapport à ceux donnés par le ministère lors de la précédente journée interprofessionnelle de grève et de manifestations, le 30 janvier.

Ce qu'il faut savoir

Et maintenant, rendez-vous le jeudi 20 février. L'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et plusieurs organisations de jeunesse) appelle à une nouvelle "journée de convergence de grèves et de manifestations" contre lréforme des retraites, ce jour-là. Il s'agira alors de la dixième journée de mobilisation. Suivez notre direct.

En hausse par rapport au 30 janvier. Les opposants à la réforme des retraites étaient de nouveau dans la rue, jeudi 6 février, pour réclamer l'abandon du projet. A Paris, le cortège de la gare de l'Est vers la place de la Nation a rassemblé 15 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, 130 000 selon la CGT. Plus globalement, la place Beauvau estime que 121 000 personnes ont manifesté partout en France. Ces chiffres sont en hausse par rapport à ceux donnés par le ministère lors de la précédente journée interprofessionnelle de grève et de manifestations, le 30 janvier. Ce jour-là, il avait alors dénombré 108 400 manifestants en France, dont 13 000 à Paris. 

Un "lundi noir" dans les transports. L'Unsa-RATP, le premier syndicat au sein de la régie, appelle à une grève et à un "lundi noir" dans le métro et le RER franciliens le 17 février, au jour de l'examen du projet de réforme des retraites en séance à l'Assemblée nationale.

Des rassemblements un peu partout. Outre le cortège parisien, des manifestations ont eu lieu dès jeudi matin à Montpellier, Nice, Béziers ou Sète, pour demander le "retrait d'un projet injuste et dangereux". A Bordeaux, un "mur du mépris" a été érigé devant le rectorat pour dénoncer la politique gouvernementale et "la répression du mouvement social" par la police. A Nice, une cinquantaine de pompiers en grève depuis juin se sont allongés sur les rails du tram, bloqué depuis 24 heures.