Réforme des retraites : Edouard Philippe se dit "parfaitement favorable" au projet du gouvernement
Interrogé sur BFMTV, l'ancien Premier ministre assure que la réforme proposée par le gouvernement d'Elisabeth Borne est "nécessaire" et "bonne pour la nation".
Edouard Philippe, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 16 septembre 2022. (BERTRAND GUAY / AFP)
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est maintenant terminé. Vous pouvez suivre l'interview d'Elisabeth Borne dans "L'Evénement" dans ce direct dédié.
Un soutien clair et assumé. L'ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui s'était montré discret depuis un an, se dit "parfaitement favorable" à la réforme des retraites, assurant sur BFMTV, jeudi 2 février, qu'elle est "nécessaire", "bonne pour la nation" et que "les gens doivent prendre en compte la réalité démographique et financière".
Plus de 20 000 amendements ont été déposés. L'examen du texte par les députés s'annonce long. Près de 13 000 des amendements viennent de La France insoumise. Le gouvernement a, lui, déposé 17 amendements. "Examiner tous ces amendements nécessiterait 4 mois de débat parlementaire.(...) Cela s'appelle de l'obstruction", a critiqué Aurore Bergé, cheffe des députés Renaissance.
Chez TotalEnergies, la CGT temporise. Le syndicat a finalement appelé jeudi à un mouvement de grève de 48 heures contre la réforme des retraites, mardi 7 et mercredi 8 février, et non plus de 72 heures. Alors qu'elle semblait envisager d'arrêter la production dans les raffineries, la confédération va opter pour la stratégie du "'Rien ne rentre, rien ne sort', comme d'habitude", a précisé à l'AFP Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe. Selon lui, pour "savoir si les salariés sont prêts" à un arrêt, il faut d'abord "tester des [grèves] reconductibles".
Appel au blocage des universités et lycées le mardi 7 février. Les principales organisations lycéennes et étudiantes ont appelé jeudi à la mobilisation contre la réforme des retraites. Elles souhaitent "tout mettre en œuvre pour mobiliser largement la jeunesse. Notamment en votant en assemblée générale le blocage de nos lieux d'études, lycées, universités le [mardi] 7 février", ont déclaré les signataires du texte, dont l'Unef, la Voix lycéenne et les Jeunes Insoumis.
Elisabeth Borne attendue sur France 2. La Première ministre sera interrogée pendant 35 minutes par la journaliste Caroline Roux dans la foulée du "20 Heures". Elle entend "continuer à expliquer cette réforme, à rappeler pourquoi elle est indispensable pour sauver le système de retraites", selon son entourage, tout en ayant "conscience de ce que travailler progressivement plus longtemps représente pour les Français". Son interview sera suivie d'un duplex avec des représentants syndicaux, puis un débat entre Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti.
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23h54 : D'après une étude de la Dares, cette estimation est correcte. Au 4e trimestre 2021, seulement 56,1% des 55-64 ans occupaient un emploi, les autres étant "inactifs" (chômeurs longue durée, en invalidité, bénéficiaires du RSA, etc). Il convient cependant de préciser, comme le souligne la Dares, que le taux de chômage des seniors, de 6,3%, reste plus bas que celui de l’ensemble des actifs (7,9% en décembre 2021). Plus d'explications sur le chômage des seniors dans notre article.
23h54 : Jordan Bardella a estimé ce soir que le chômage important des seniors rendait inefficace toute mesure de recul de l'âge de départ, Selon le président du RN, "42 % des gens qui aujourd'hui, qui arrivent à la retraite, sont sans activité, c'est-à-dire au chômage, touché par la maladie ou en situation d'invalidité". "Reporter l'âge de départ à la retraite revient à payer plus longtemps par l'Etat des gens qui sont sans emploi", en déduit Jordan Bardella.
23h33 : L'examen du texte dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale débutera lundi, mais les députés avaient jusqu'à ce soir pour déposer des amendements. Plus de 20 500 ont été enregistrés. Tous ne sont pas importants, mais nous avons résumé les principales propositions de Renaissance, du MoDem, des Républicains, du Rassemblement national et de La France insoumise.
23h21 : Vous avez raté l'interview d'Elisabeth Borne, tout à l'heure dans "L'Evénement" sur France 2 ? Voici ce qu'il faut retenir des réponses de la Première ministre, qui a annoncé son soutien à des ajustements sur l'"index seniors", mais a surtout défendu le projet du gouvernement.
(EMMANUEL DUNAND / AFP)
23h17 : Tout à l'heure, lors du débat sur la pénibilité, Clémentine Autain a présenté à Gabriel Attal la blouse d'une infirmière inquiète, selon la députée LFI, du possible report de son âge de départ. "Ces derniers mois, à chaque fois que je vais dans une mobilisation, je vois des femmes qui pleurent dans leurs interventions tellement c'est violent et dur", affirme-t-elle.
23h13 : Les recettes de cette taxe risqueraient en outre d'être trop volatiles, le patrimoine des plus riches étant composé d'actions à la valeur fluctuante. Or, le système de retraites a besoin de revenus stables. Enfin, un impôt sur le patrimoine pourrait encourager l'exil fiscal des grandes fortunes et, par conséquent, la délocalisation de leurs entreprises.
23h13 : Clémentine Autain estime que pour"régler le déficit"du système de retraite, il suffit de"taxer à 2% les 42 milliardaires que nous avons en France et qui se sont enrichis durant la crise du Covid". Cette mesure n'est pas"une proposition de politique économique crédible",juge Pascal Saint-Amans, professeur de fiscalité à l'université de Lausanne. "Une telle taxe pourrait être inconstitutionnelle en raison du fait que son montant peut être plus élevé que les revenus issus du patrimoine imposé", justifie le professeur.
23h08 : "Je pense que l'on va gagner et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation", conclut de son côté Clémentine Autain.
23h06 : "Cette réforme est douloureuse car trop tardive", critique Eric Ciotti. Mais, le député LR dit encore une fois " vouloir voter cette réforme", mais il met une condition essentielle sur "pas plus de 43 années de cotisations".
22h59 : Comment porter une réforme des retraites en ignorant autant la vie des Français ?Commencer à travailler avant 21 ans doit permettre de partir dès la durée de cotisation atteinte. Pas plus. Cette proposition est très très claire.Qu’est ce qui n’est pas clair pour Mme Borne ?
23h02 : Je vous parlais à l'instant de la proposition de LR de limiter à 43 ans le nombre de cotisations. Aurélien Pradié, député du Lot, qui porte cette mesure au sein de son groupe, s'exprime justement sur ce sujet sur Twitter en interpellant la Première ministre.
22h57 : "Nous allons tester la semaine de quatre jours, une première expérimentation est en cours dans les Urssaf", déclare le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. Il souhaite étendre l'expérimentation à d'autres agents publics.
22h54 : "M.Ciotti, l'aile gauche de la macronie", lance Clémentine Autain, tandis que le patron de LR est en train de défendre le fait de ne pas travailler plus de 43 ans. Avec la réforme des retraites, ceux qui on commencé tôt vont en effet devoir cotiser 44 années avant de pouvoir partir à la retraite. "Non, la droite a toujours été juste", rétorque le député des Alpes-Maritimes.
22h46 : Quel âge de départ pour les salariés exerçant des métiers pénibles ? Gabriel Attal retourne la question : "Le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénible, en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité."
22h38 : Bonjour @Sylvain -Rhône, le gouvernement n'a pas la compétence pour modifier les règles qui régissent les retraites des députés et sénateurs. Comme l'explique cet article de 20Minutes, "ce sont les parlementaires eux-mêmes qui en ont la capacité, plus précisément le Bureau de l’Assemblée nationale et celui du Sénat." Il y a quelques jours, Pierre-Henri Dumont, député LR, avait proposé de supprimer le régime spécial des sénateurs, relatait Le Figaro. Son amendement a été déclaré irrecevable.
22h46 : Question simple : pourquoi les régimes spéciaux des députés et des sénateurs ne sont-ils pas supprimés ?
22h36 : "J’ai trouvé la Première ministre à la peine et peu convaincante pour expliquer cette réforme essentielle", avait réagi Eric Ciotti en début du débat.
22h15 : Des Français témoignent de leur travail. Borne répond par des statistiques. La France réelle face à la France Excel. Le fusible a sauté : où est Macron ? #Levenement
22h15 : C'est au tour de François Ruffin, qui sera l'un des chefs de file des Insoumis sur les retraites à l'Assemblée nationale, de réagir à l'interview d'Elisabeth Borne.
22h16 : Cher @Marc, bien sûr, selon un sondage Ipsos Sopra Steria pour franceinfo et France Télévisions, environ sept personnes interrogées sur dix "soutiennent" les mobilisations (72%) et les grèves (69%).
22h10 : Peut-on consulter le sondage sur les retraite évoqué dans l'émission de France 2
22h08 : 🎙 « Ce sont les meilleures années de retraite qu’on va faucher aux Français. »👤 @Clem_Autain, députée LFI-Nupes, s’oppose au report de l’âge légal de départ à 64 ans #Levenement https://t.co/MhhoTC3lSm
22h08 : "Ce sont les meilleures années de retraite qu’on va faucher aux Français", dénonce Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis.
22h03 : Pour ceux qui nous rejoignent maintenant et se demandent ce qu'a annoncé (de nouveau) Elisabeth Borne sur le texte des retraites, faisons un petit résumé :
• La Première ministre est prête à aller plus loin sur l'index séniors, dans le sillage d'une proposition de la majorité parlementaire. "Je pense qu'on peut aller plus loin en disant que les entreprises dont l'index seniors montre qu'elles n'ont pas de bonnes pratiques à l'égard des seniors, elles doivent mettre en place un plan d'action, si elles ne le font pas ou s'il n'y a pas des effets pour corriger ces mauvaises pratiques alors il pourra y avoir des sanctions", a-t-elle dit précisément.
• La cheffe du gouvernement est aussi prête à discuter de l'abaissement du seuil de publication de cet indice pour les entreprises de plus de 50 salariés, et non 300, comme prévu dans le texte initial.
• Elisabeth Borne assure enfin que l'"on aura un débat" sur la question des 44 annuités de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.
22h05 : Les débats sont hachés sur le plateau de "L'Evénement". "Je suis de droite, je l'assume et je le revendique", clame Eric Ciotti, qui attaque Jordan Bardella à propos d'un amendement déposé par le RN pour éviter la suppression du régime spécial de la RATP. "Ce qui me gêne, c'est de vous voir essayer à tout prix de devenir ministre d'Emmanuel Macron sans réussir à en être", réplique le député européen RN, qui ne répond pas sur le fond.
21h54 : Petite passe d'armes entre Jordan Bardella et Clémentine Autain. "Il faut soutenir la natalité" pour éviter la baisse du nombre de cotisants, avance le président du RN."On peut peut-être trouver une autre idée que d'imposer aux femmes de faire des enfants", réplique la députée LFI, qui trouve l'idée "sexiste". "Il faut encourager la natalité par des incitations fiscales", maintient Jordan Bardella.
21h50 : "Cette réforme est injuste, injustifiée, brutale et basée sur un mensonge (…) Je trouve que Madame Borne est profondément injuste", fustige le président du RN, Jordan Bardella.
22h02 : Ces mesures n'empêcheront toutefois pas les femmes d'être plus pénalisées que les hommes par la réforme. D'abord, très peu de femmes, 3 000 selon l'étude d'impact du gouvernement, bénéficieront de la comptabilisation des congés parentaux pour leur âge de départ. Ensuite, l'économiste Michaël Zemmour explique que "les femmes sont plus touchées par le décalage de l'âge de la retraite parce qu'elles sont moins fréquemment en situation de carrière longue que les hommes". Dans la réforme, les carrières longues vont bénéficier d'un recul"de plutôt un an et demi" par rapport à l'âge actuel de 62 ans. Ces conditions ne seront souvent pas accessibles aux femmes, en raison de leurs carrières plus hachées. En conséquence, elles devront travailler "deux ans de plus", insiste Michaël Zemmour.
22h02 : Le projet de réforme comporte bien des mesures en faveur des femmes. Comme la confirmation de l'âge de l'annulation de la décote à 67 ans, qui profitera aux femmes qui ont eu des carrières hâchées ou la prise des congés parentaux dans le dispositif des carrières longues.
22h03 : Il y a quelques instants Elisabeth Borne a assuré que le projet de réforme allait protéger les femmes. La Première ministre évoque notamment "les femmes qui ont commencé à travailler tôt", "un métier dfficile" , ou "des interruptions de carrières".
21h46 : "On va devoir payer jusqu'à 20 millions de pensions de retraite chaque mois dans les années à venir ; au début des années 2000, c'était 12 millions. Aucun pays ne peut affronter un tel choc sans prendre des mesures", martèle le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, qui assure que ne pas réforme les retraites ferait planer le risque de baisse des pensions.
21h45 : Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal évoque les amendements déposés depuis 17 heures à l'Assemblée nationale sur le texte des retraites. On vient de publier un article qui résume les principaux amendements que vont défendre les principaux groupes parlementaire à l'Assemblée, à partir de lundi.
21h44 : A son tour, la députée LFI Clémentine Autain critique le ton "monocorde, déshumanisé" de la Première ministre. "Ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. J'ai même l'impression que madame Borne a décidé de nous aider à ce que la prochaine manifestation, mardi prochain et celle d'après le samedi, soient encore plus fournies".
21h56 : "Plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus les Français comprennent ce qui les attend, plus les Français sont opposés à cette réforme", estime le patron du RN, Jordan Bardella. Pour lui, faire planer le risque d'un "effondrement total du système" est un "mensonge".
21h41 : Je vous rappelle que le gouvernement compte sur les voix des Républicains pour emporter le vote à l'Assemblée nationale sur les retraites. Mais, le groupe reste divisé sur la question et une part importante n'est toujours pas convaincue. C'est ce que m'a confié hier Stéphane Viry, responsable du texte des retraites pour LR. "Pour les collègues, c'est oui à conditions que ou non sauf si", tentait-il de résumer.
21h40 : Eric Ciotti, dont le parti est sans doute le plus stratégique pour l'adoption de la réforme au Parlement, dresse un bilan sévère de l'interview d'Elisabeth Borne :"Je l'ai trouvée peu convaincante dans ses explications, et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui". Il rappelle tout de même que réformer les retraites est une "nécessité incontestable".
21h38 : "On veut bien discuter, en ce qui concerne la CFDT d'une réforme, il y avait une réforme qui était sur la table en 2019. On veut bien discuter de plein de choses, mais pas du report de l'âge légal de 62 à 64 ans", a conclu Laurent Berger, qui ne répond pas à la forme que prendrait le mouvement de contestation si la réforme est adoptée : "On verra le moment venu".
21h37 : Une Première ministre responsable et courageuse dans #Levenement qui refuse la triple démagogie de la dette, des impôts et de la baisse du pouvoir d’achat des retraités. @Elisabeth_Borne au service des Français, au service d’un projet politique pour sauver notre modèle social. https://t.co/EiV7Exjn3V
21h37 : De ce que je constate sur Twitter, les députés de la majorité sont très peu nombreux à réagir à l'interview d'Elisabeth Borne. Mathieu Lefebvre, élu dans le Val-de-Marne, est l'un d'eux.
21h36 : Après cette interview de Laurent Berger, place à un débat. Face au ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal, trois représentants de l'opposition : le président de LR Eric Ciotti, celui du RN Jordan Bardella et la députée LFI Clémentine Autain.
21h36 : Un mouvement de grève reconductible n'est "pas du tout à l'ordre du jour", assure Laurent Berger, qui rappelle qu'aucune grève n'est annoncée le 11 février, jour de départ en vacances et de manifestations.
21h35 : L'affluence dans les manifestations montre qu'il y a "une vraie mobilisation des travailleurs et des travailleuses, de ceux qui sont des gens raisonnables", martèle Laurent Berger. "Ces manifestations, elles ne bloquent pas le pays, elles ne bordélisent pas le pays".
21h34 : La mobilisation peut-elle durer ? C'est la question qui est posée à Laurent Berger. Face à une inflation qui pèse sur le budget des salariés, les syndicats comptent notamment sur les caisses de grèves pour gagner leur bras de fer avec le gouvernement.
21h31 : Le patron de la CFDT "donne le point" à la Première ministre au sujet de son annonce de sanctions pour les entreprises qui ont des "mauvaises pratiques" sur l'emploi des séniors. Mais Laurent Berger y accorde moins d'importance que le report de l'âge de départ : "Un socle fondamental [de la réforme] qui pose problème et qui fait son injustice. C'est non-négociable".
21h28 : Encore une intervention pour trouver une majorité de circonstances au parlement….Nous, on va continuer à porter les exigences de la très grande majorité de la population. Rdv dans les prochaines actions.#Levenement
21h29 : Alors que Laurent Berger est interrogé en ce moment après l'interview de la Première ministre, un autre leader syndical réagit sur Twitter. Il s'agit de Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa.
21h27 : "Des gens s'expriment sur leur travail, leur besoin de respecter leur intégrité physique et psychique au travail (...) et on n'en a pas parlé. La Première ministre nous a présenté des courbes."
"On a l'impression de revivre la conférence de presse du 10 janvier", dans laquelle le gouvernement avait présenté son projet, tacle Laurent Berger."On a l'impression qu'entre temps, il ne s'est pas passé un mouvement social d'une grande ampleur."
21h26 : "On souhaite rassembler au-delà de la majorité puisque nous avons une majorité relative. Et donc on va discuter avec tous ceux qui sont prêts à soutenir une réforme des retraites. Et je pense que c'est le cas des Républicains", a dit Elisabeth Borne. Voici son intervention :
21h23 : L'interview d'Elisabeth Borne est terminée. Place désormais au secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.
21h23 : "Une réforme des retraites, ça n'est pas une réforme simple", conclut Elisabeth Borne. Joue-t-elle son poste de Première ministre ? "Je ne me pose ce genre de questions", assure-t-elle.