Réforme des retraites : les propos d'Emmanuel Macron sur la CFDT sont "faux, mensongers et irrespectueux", réagit Laurent Berger
Le secrétaire général de la CFDT était l'invité du "20 heures" de France 2 mercredi.
Le leader de la CFDT, Laurent Berger, le 16 mars 2023 à Paris. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)
Ce qu'il faut savoir
"Je ne l'ai pas compris." Invité du "20 Heures" de France 2, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a de nouveau réagi, mercredi 22 mars, aux propos d'Emmanuel Macron, selon qui les syndicats n'ont pas "proposé de compromis" pendant l'élaboration de la réforme des retraites. "Ce qu'a dit le président de la République aujourd'hui est factuellement faux et déplacé", a réagi Laurent Berger face à Anne-Sophie Lapix. "Nous avions fait des propositions. Ce qu'il dit de la CFDT est faux, mensonger et irrespectueux", a-t-il ajouté.Ce direct est maintenant terminé.
Des rassemblements en cours à Paris. Des manifestants sont présents dans plusieurs rues du 9e arrondissement de la capitale, entourés d'une forte présente policière. Pour l'heure, l'ambiance est plutôt calme, selon les journalistes sur place. Par ailleurs, une action est en cours au Théâtre du Châtelet.
La grève des éboueurs à Paris est reconduite jusqu'à lundi. Les poubelles vont continuer de joncher les rues de la capitale, ont confirmé mercredi à l'AFP les responsables de la CGT qui bloquent l'accès à l'usine d'incinération d'Ivry-sur-Seine. "Nous ne sommes pas résignés, le combat peut changer de forme (...) Même si nous, on s'essouffle, le monde du travail n'est pas essoufflé", a déclaré Régis Vieceli, secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris.
Journée noire dans les écoles. Entre 40 et 50% des professeurs du primaire seront en grève jeudi 23 mars à l'occasion de la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, prévoit le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.
Forte présence policière jeudi. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé mardi que "12 000 policiers et gendarmes" seraient mobilisés jeudi en France, dont "5 000 à Paris", pour la neuvième journée d'action intersyndicale contre la réforme des retraites. Le renseignement territorial s'attend à un nombre de manifestants compris entre 600 000 et 800 000 dans toute la France, dont 40 000 à 70 000 à Paris.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live #RETRAITES
23h45 : Plus d'une centaine de personnes sont rassemblées ce soir devant la raffinerie TotalEnergies de Normandie à l'appel de la CGT pour s'opposer à des réquisitions de salariés grévistes décidées selon le syndicat par la préfecture, a-t-on appris auprès de la CGT. "On a refusé la relève depuis 21h, tout le monde est dehors, on ne précèdera aux relèves que lorsque la préfecture annulera ses réquisitions" a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général raffinage de la plus grande raffinerie de France, dont la production est à l'arrêt complet depuis lundi.
23h24 : A Toulouse, ce soir, un millier d’étudiants se sont réunis pour la première fois en assemblée générale et ont voté le blocage des trois universités de la ville à partir de demain. Ce blocage est reconductible.
(Charly TRIBALLEAU / AFP)
23h18 : "M. le Président, nous sommes solidaires de celles et ceux qui font grève et manifestent avec raison contre cette loi injuste et impopulaire."
Un collectif de près de 300 personnalités dont Juliette Binoche, Abd Al Malik, Laure Calamy, Jonathan Cohen ou encore Jean-Pierre Darroussin, adresse à Emmanuel Macron une lettre ouverte dans Libération (article réservé aux abonnés) pour affirmer leur opposition à la réforme des retraites.
23h12 : Une manifestation mobile est toujours en cours, à Paris. Après être passés par le quartier de l'Opéra, puis la place de la Bastille, les manifestants continuent à marcher dans le 13e arrondissement, toujours à vive allure, suivis par des CRS.
22h10 : "Le grand tisonnier" titre Libération en parlant d'Emmanuel Macron, dans son édition de demain. "Il aurait dû chercher à apaiser, il a jeté de l'huile sur le feu en critiquant les syndicats à la veille d'une journée de mobilisation majeure ce jeudi", écrit le quotidien marqué à gauche en sous-titre.
22h05 : Le pont de Saint-Nazaire est fermé jusqu'à nouvel ordre. En cause, d'importants dégâts commis plus tôt dans la journée par les opposants à la réforme des retraites et qui empêchent la circulation de reprendre.
22h03 : Un homme de 30 ans a été condamné par le tribunal de Besançon à trois ans de prison ferme pour avoir porté des coups sur la tête d'un policier avec un skateboard, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites lundi soir. L'homme, jugé en comparution immédiate, à été incarcéré à l'issue de l'audience. Le prévenu présentait déjà un casier judiciaire "conséquent", selon son avocat, avec sept condamnations.
21h52 : Annonce de réquisitions chez nos camarades de Total Normandie, tous les militants disponibles sont appelés à s'y rendre immédiatement ! #réquisitions #Revolution
21h54 : Alors que la grève dans les raffineries se poursuit, le préfet de Seine-Maritime semble avoir décidé de réquisitionner les grévistes du site de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, selon un message posté par la CGT sur Twitter. La plus grande raffinerie de France est à l'arrêt depuis hier.
21h26 : J'aime notre pays et nos compatriotes.Voilà pourquoi je suis à l'œuvre pour faire ce que nous devons faire. Il y a des moments difficiles qu'il faut assumer.Je suis sûr qu'on saura s'unir, se réunir pour l'avenir du pays. J'en suis convaincu.
21h26 : "J'aime notre pays et nos compatriotes", a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter ce soir, après son interview sur TF1 et France 2 à 13h. "Voilà pourquoi je suis à l'œuvre pour faire ce que nous devons faire", poursuit-il.
21h09 : RT @Kabed70: Envahissement du Théâtre du Châtelet @cgt_spectacle @cgtspectacleoc https://t.co/QCAT2owl9b
21h08 : des manifestants scandent « libérez nos camardes » en direction de ceux encore nassés #ReformeDesRetraites #directAN #greve22mars #manif22mars #Manifestations #MacronDestitution #MotionDeCensureTransPartisane #Borne #Macron https://t.co/ckKXcYZ9cC
21h07 : A Paris, des manifestants sont disséminés dans plusieurs rues du 9e arrondissement, entourés d'une forte présente policière. Pour l'heure, l'ambiance est plutôt calme, selon les journalistes sur place. Par ailleurs, une action est en cours au Théâtre du Châtelet.
21h02 : Une réponse à la "colère" des opposants à la réforme des retraites. Emmanuel Macron, a annoncé avoir demandé à son gouvernement de travailler "à une contribution exceptionnelle des entreprises"ayant enregistré des bénéfices records depuis la guerre en Ukraine. Il a présenté cette mesure comme une réponse au "sentiment d'injustice" ressenti, selon lui, par les opposants à la réforme des retraites, pour qui le travail ne paierait pas suffisamment.
20h26 : Entre 600 000 et 800 000 manifestants sont attendus demain en France pour la 9e journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites, selon une note des renseignements territoriaux que franceinfo a pu consulter. Au total, 320 actions sont annoncées partout en France. À Paris, les renseignements territoriaux attendent entre 40 000 et 70 000 personnes mobilisées.
20h24 : Retrouvez l'intégralité de l'intervention du leader de la CFDT, Laurent Berger, au "20 Heures" de France 2.
20h19 : Dans son interview à la mi-journée, le président de la République a regretté "qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis". Réponse de Laurent Berger sur France 2 : "C'est déplacé de pointer un responsable syndical dans une interview comme ça. On a proposé un compromis, on a proposé une autre réforme", regrette le secrétaire général de la CFDT. "Ce qu'il dit sur la CDFT c'est faux, mensonger et irrespectueux", a-t-il poursuivi.
20h16 : "Il n'y a pas eu un mot d'empathie, de considération."
Pour Laurent Berger, invité du "20 heures" de France 2 pour réagir à l'interview d'Emmanuel Macron ce midi, "la réponse du président de la République, c'est zéro réponse. C'est désincarné. On ne parle même pas des travailleurs et travailleuses", a-t-il déploré.
20h04 : Notre journaliste Marine Cardot a regardé l'interview d'Emmanuel Macron ce midi avec ces salariés de l'incinérateur d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), en grève reconductible depuis le 7 mars. "J'ai écouté jusqu'au moment où il a dit que les syndicats avaient le droit de parler. C'est n'importe quoi, quand il nous reçoit, il présente sa réforme, on n'a le droit de rien dire", a réagi l'un d'entre eux. Voici son reportage.
(MARINE CARDOT / FRANCEINFO)
19h06 : "La CFDT a non seulement proposé d'autres sources de financement possibles une fois que nous avions compris que le président de la République et le gouvernement voulaient aller sur un report de l'âge", a affirmé Laurent Berger sur France Inter, et "avant cela, nous avions proposé de repartir sur un système universel des retraites qui soit peut-être un peu plus simple que ce qui avait été esquissé en 2019".
19h06 : "Nous avons toujours fait preuve de responsabilité et de recherche du compromis", a répondu le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, à Emmanuel Macron sur France Inter. Dans son interview à la mi-journée, le président de la République a regretté "qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis", visant particulièrement la CFDT. "C'est un mensonge", martèle le syndicaliste.
(JULIEN DE ROSA / AFP)
18h58 : Après le recours du gouvernement au 49.3 sur la réforme des retraites, plusieurs élus ont été pris pour cible. Selon une information de franceinfo, ce sont 17 députés de la majorité et des Républicains qui ont été visés depuis dimanche par des dégradations de leur permanence et des menaces essentiellement sur les réseaux sociaux.
(BERTRAND GUAY / AFP)
18h28 : L'association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) annonce avoir saisi la justice afin de faire cesser à Paris les "arrestations préventives" de manifestants opposés à la réforme des retraites. Pour l'association, "ces interpellations privent arbitrairement les personnes visées de leur liberté, sans que le moindre début d'exécution d'une quelconque infraction ne puisse le justifier".
(LUDOVIC MARIN / AFP)
18h15 : On débriefe l’interview d’Emmanuel Macron puis on parle de lutte contre le racisme dans le Talk de Manon Mella avec Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique pour 20 minutes, Samora Curier, streameur et podcasteur, et Romain Montbeyre-Soussand, militant de l’association SOS Racisme. Dès 18 heures sur la chaîne Twitch de franceinfo.
17h55 : Le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, a alerté la Défenseure des droits Claire Hédon sur des violences des forces de l'ordre contre des journalistes dans les manifestations contre la réforme des retraites. Ce courrier vise à "signaler les violences et entraves à la liberté d'informer dont sont victimes les journalistes", écrivent les avocats du SNJ.
17h52 : La France au ralenti. Plusieurs actions de blocage contre la réforme des retraites, touchant des dépôts pétroliers, des ports, des routes et les universités se déroulent aujourd'hui à travers le pays. Au niveau national, la situation se dégrade légèrement dans les stations-service, avec 14,30% d'entre elles en pénurie d'au moins un type de carburant. On fait le point sur les mobilisations.
(NICOLAS TUCAT / AFP)
(CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
17h33 : Les manifestants ont quitté le pont de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) qu'ils occupaient depuis ce matin, rapporte France Bleu Loire Océan. Ils en sont partis vers 14h30, laissant derrière eux quelques dégâts matériels. Malgré les tirs de mortiers ou encore les jets de bouteilles en verre, les forces de l'ordre ne sont pas allées à l'affrontement.
(LOIC VENANCE / AFP)
17h33 : "Jamais le président de la République n'a comparé les manifestants à des factieux", a réagi au Sénat le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Ce dernier a été interpellé par la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, pour qui Emmanuel Macron a affirmé"que les manifestants étaient noyautés par des factieux", allant "jusqu'à les comparer aux suprématistes de Brasilia ou du Capitole".
17h34 : La grève des éboueurs parisiens engagée le 6 mars contre la réforme des retraites est reconduite jusqu'à lundi, confirment les responsables de la CGT qui bloquent l'accès à l'usine d'incinération d'Ivry-sur-Seine."Nous ne sommes pas résignés, le combat peut changer de forme", déclare Régis Vieceli, secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris.
(Marie Magnin / Hans Lucas / AFP)
17h34 : "On voit donc bien que derrière les grands discours de concertation, il semble déterminé à passer pour imposer son projet au mépris de ce qu'on peut porter."
"On est loin d'avoir été convaincus par le président de la République", réagit sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU.
17h13 : Participer à une manifestation non déclarée est-il "un délit", comme l'affirme Gérald Darmanin ? "Etre dans une manifestation non déclarée c'est un délit, qui mérite une interpellation", a assuré le ministre de l'Intérieur. C'est inexact.
(LOIC VENANCE / AFP)
16h57 : Eric Dupond-Moretti réclame de la fermeté aux procureurs. Dans une "dépêche", le ministre de la Justice a demandé "une réponse pénale systématique et rapide" à l'encontre des manifestants interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour "troubles graves à l'ordre public", "atteintes aux personnes et aux biens" et "actes d'intimidation et menaces contre les élus".
16h53 : 🔴EXCLUSIVITÉ CE SOIR🔴📌Laurent Berger @CfdtBerger, secrétaire général de la @CFDT sera l’invité du #JT20H présenté par #AnneSophieLapix 📌En exclusivité sur @France2tv, il réagira à l’itw du président de la République, Emmanuel Macron. #ReformeDesRetraites @infofrance2 https://t.co/vvhk1lcG8j
16h56 : Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l’invité ce soir du journal de 20 heures d'Anne-Sophie Lapix. Il sera notamment invité à réagir à l'interview du jour d'Emmanuel Macron.
16h33 : "L'échec du gouvernement est en premier lieu celui du chef de l'Etat qui n'a pas su convaincre les Français de la nécessité d'une telle réforme."
Le président des Républicains Eric Ciotti estime que les solutions proposées par Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée ne sont "pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons".
16h20 : Interrogée au Sénat, la Première ministre Elisabeth Borne juge que "les violences ne sont pas excusables", alors qu'elle était interpellée par le président des sénateurs écologistes Guillaume Gontard sur la répression policière lors des manifestations contre la réforme des retraites. "Je veux rendre hommage à nos policiers et nos gendarmes. L'immobilisme n'est jamais la solution."
15h57 : Une enquête administrative a été ouverte pour ce geste. Sur une vidéo datée de lundi, un policier assène un coup de poing au visage d'un homme lors d'une manifestation à Paris. Sur ces images, devenues virales, ce manifestant tombe au sol, visiblement assommé. Le policier nie aujourd'hui avoir voulu donner un coup de poing. Ce membre des Brav-M affirme avoir voulu "écarter" cet homme. Selon sa version des faits, dont France Télévisions a eu connaissance, le manifestant frappé était "totalement ivre".
(SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)
15h53 : Sur le réseau SNCF, les circulations resteront perturbées vendredi (les prévisions seront connues demain à 17h). SNCF Voyageurs invite les voyageurs qui le peuvent à annuler ou reporter leurs déplacements et recommande de vérifier la circulation des trains la veille à 17h sur les canaux d’information SNCF habituels.
15h48 : Des manifestations sont prévues demain dans toute la France et des grèves vont ralentir le trafic dans les transports en commun. Le trafic sera notamment "très perturbé" à la SNCF comme à la RATP. Toutes les prévisions dans notre article.
15h53 : Pour l'instant, Emmanuel Macron a choisi de ne pas remanier son gouvernement ni de dissoudre l'Assemblée après le recours au 49.3 sur la réforme des retraites. Mais pour Marine Le Pen, "il y a de grandes chances pour qu'Emmanuel Macron procède à une dissolution dans les prochaines semaines".
15h38 : "Mépris et foutage de gueule", "mensonge"... Les syndicats ont réagi vivement à la prise de parole d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. Les responsables syndicaux contestent les propos du président de la République, qui a estimé qu'ils n'avaient pas présenté de "proposition de compromis" sur le texte de la réforme des retraites.
15h32 : Le trafic à la SNCF sera "très fortement perturbé" demain pour la nouvelle journée de mobilisation nationale
15h18 : "Le gouvernement a gagné, pardon, n'a pas perdu, de 9 voix. Mais Mme Borne sort pulvérisée de cette séquence."
Marine Le Pen dénonce les "ficelles" d'un "tour de magie raté" avec l'utilisation du 49.3 sur la réforme des retraites.
15h16 : "Chaque jour qui passe nous révèle le vrai visage de ce pouvoir qui n'est ni souriant, ni bienveillant. (...) Il fallait accepter d'aller au vote, quitte à perdre. En démocratie comme en sport, il y a des défaites mois déshonorantes que des résultats mal acquis."
15h16 : "A la brutalité de son pouvoir, le président ne peut pas ajouter de la violence verbale."
Marine Le Pen organise une conférence de presse pour réagir à l'interview du président de la République. Elle dénonce "un homme seul qui semble avoir perdu tout contact avec le réel, avec le monde extérieur".
15h07 : Séquence rattrapage. Si vous avez raté l'interview d'Emmanuel Macron, on vous propose le replay.
15h01 : On en sait plus sur le cortège parisien de la manifestation contre la réforme des retraites demain. "Les manifestants quitteront la place de la Bastille à 14h, pour rejoindre la place de l'Opéra à 19h", communique la préfecture de police. Le tracé passe notamment par le boulevard Beaumarchais, la place de la République, le boulevard de Bonne-Nouvelle et le boulevard des Italiens.
14h57 : La Défenseure des droits alerte sur les interpellations préventives durant les mobilisations contre la réforme des retraites. Elle met en garde sur une pratique qui "peut induire un risque de recourir à des mesures privatives de liberté de manière disproportionnée et de favoriser les tensions".