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Replay Manifestations contre la réforme des retraites : pourquoi le ton a-t-il changé ? Le débat du Talk franceinfo

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Article rédigé par franceinfo
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La 9e journée d’action contre la réforme des retraites a été marquée à la fois par une mobilisation très conséquente dans les cortèges et par des heurts beaucoup plus importants que lors des précédents rassemblements. Assiste-t-on à un point de rupture ? C'est le sujet du Talk franceinfo. Tous les soirs, à partir de 18 heures, Ludovic Pauchant et ses invités débattent avec les internautes de la chaîne Twitch de franceinfo.

Les manifestants sont revenus nombreux dans les rues, jeudi 23 mars, pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Entre 1,1 million de personnes, selon le ministère de l'Intérieur, et 3,5 millions, d'après la CGT, ont défilé dans toute la France. Un net rebond par rapport aux deux précédentes journées de mobilisation. Il s'agissait de la première mobilisation d'ampleur après le recours à l'article 49.3, qui a permis l'adoption du texte sans vote à l'Assemblée, le 16 mars. Cette décision a ragaillardi le mouvement, puisque les cortèges ont été presque aussi bondés qu'au plus fort de la mobilisation, le mardi 7 mars.

>> Suivez en direct la mobilisation et les débats sur la réforme des retraites

Mais en marge de ces manifestations, des violences et des dégradations ont été recensées dans plusieurs villes, dont Bordeaux, Rennes, Lorient, Nantes, le Havre, Lille, Strasbourg ou encore Lyon. Ludovic Pauchant reçoit Fabien Jobard, directeur de recherche au CNRS co-auteur de  Politiques du désordre aux éditions Seuil, et Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris, pour en discuter.

Près de 457 personnes interpellations

Vendredi, le ministre de l'Intérieur a précisé que 457 personnes avaient été interpellées, et près de 441 policiers et gendarmes ont été blessés en France. Au total, 11 enquêtes judiciaires confiées à l'IGPN depuis une semaine. "Il se peut que, individuellement, les policiers et les gendarmes, souvent sous le coup de la fatigue, commettent des actes qui ne sont pas conformes à ce qu'on leur a appris à l'entraînement et à la déontologie", a concédé Gérald Darmanin, appelant "dans ces cas-là à les sanctionner".

L'image des Brigades de répression de l'action violente motorisées, ou Brav-M, est désormais indissociable des manifestations. Ces unités sont la cible de critiques depuis que des rassemblements spontanés sont le théâtre d'affrontements entre participants et forces de l'ordre. Des élus d'opposition, dont trois députés de la France insoumise (LFI), réclament leur dissolution, les accusant "d'exactions violentes" et de "l'emploi disproportionné de la force" contre des manifestants. Assiste-t-on à un point de rupture ?

Rejoignez-nous dès 18 heures du lundi au vendredi sur la chaîne Twitch de franceinfo pour participer au Talk de Manon Mella. Une heure d'échange, d'éclairage, et de débat autour de sujets d'actualité et de société.

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