Réforme des retraites : 26 personnes ont été interpellées à Paris, selon la préfecture de police
Les syndicats ont organisé mardi 7 février une troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, maintenant la pression sur l'exécutif.
Des manifestants marchent contre la réforme des retraites à Paris, le 7 février 2023. (BENOIT DURAND / HANS LUCAS / AFP)
Ce qu'il faut savoir
Dans le cadre de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, 26 personnes ont été interpellées, selon le bilan communiqué mardi 7 février au soir par la préfecture de police de la capitale. Quelques tensions ont émaillé la manifestation, qui a regroupé 57 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. Ce direct est maintenant terminé.
Une mobilisation moins importante que la semaine précédente. Selon le ministère de l'Intérieur, 757 000 personnes ont manifesté dans toute la France mardi, dont 57 000 à Paris. Le 19 janvier, elles étaient 1,12 million pour la première journée de grève et 1,27 million pour la deuxième, le 31 janvier. De son côté, l'intersyndicale a compté "près de deux millions" de participants mardi.
Les syndicats envisagent la suite. "Si le gouvernement persiste", le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, estime qu'il faudra aller vers des "grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles", a-t-il déclaré aux journalistes au point de rassemblement des manifestants. "On va essayer de faire plus fort samedi prochain", autre journée de mobilisation, déclare de son côté Laurent Berger, son homologue de la CFDT, moins à l'aise avec l'idée d'un mouvement "plus dur" : "C'est une folie douce [de la part du gouvernement] de penser qu'il ne faudrait répondre seulement parce qu'il y aurait blocage ou radicalité dans le geste. On ne tombera pas là-dedans." L'intersyndicale a déclaré qu'elle "annoncera [samedi] les suites de cette mobilisation".
Débats à l'Assemblée dans un climat de tension. L'examen du texte reprendra après la séance des questions au gouvernement, prévue à 15 heures. Il a débuté lundi dans une atmosphère électrique. Plusieurs élus du RN et de la majorité ont dit avoir reçu des menaces ou des messages inquiétants destinés à leur faire quitter l'Hémicycle. Certains comptent porter plainte. Mardi matin, des messages d'opposition à la réforme ont été découverts sur une porte de l'Assemblée et une statue toute proche. De son côté, la cheffe du groupe LFI, Mathilde Panot, conteste la décision de ne pas ouvrir l'Hémicycle ce week-end, alors que le calendrier d'examen de la réforme est très contraint : il doit s'arrêter le 17 février à minuit.
Des taux de grévistes en baisse. A la SNCF, on a compté 25% de grévistes, contre 36% le 31 janvier, a appris franceinfo de source syndicale, selon un décompte cependant provisoire. La direction d'EDF a annoncé un taux de 30,3% de grévistes, contre 40,3% le 31 janvier. Dans l'Education nationale, le ministère a annoncé une moyenne de 14,17% d'enseignants grévistes, contre 25,92% le 31 janvier, en ne tenant compte que des zones qui ne sont pas en vacances. La part de grévistes s'est également réduite dans la fonction publique d'Etat (11% contre 19,4% le 31 janvier) et territoriale (4,19% contre 7,9% le 31 janvier).
Fortes perturbations dans les transports. La circulation des métros, RER et trains de banlieue a été "très perturbée" mardi en Ile-de-France, et elle sera encore "perturbée" mercredi sur les lignes franciliennes exploitées par la SNCF, selon les dernières prévisions. Tous les syndicats des transports avaient appelé à faire grève mardi. Mercredi, seuls la CGT Cheminots et SUD Rail appellent à poursuivre le mouvement à la SNCF.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live #RETRAITES
23h12 : .@AQuatennens défend un amendement de suppression de l'article 1er. "Mettre fin aux régimes spéciaux sous prétexte d'équité et de justice, n'est qu'une diversion pour faire oublier l'essentiel, qui est que cette #RéformeDesRetraites va faire 100% de perdants". #DirectAN https://t.co/Cp3V51pfUZ
23h11 : De retour dans l'hémicycle, @AQuatennens s'apprête à défendre un amendement, avant d'être interrompu par ses collègues qui en appellent au règlement. "C'est scandaleux", dénonce @PierreCazeneuve, @SylvainMaillard demande une suspension de séance. #DirectAN https://t.co/HxX6C6RveO
23h12 : Bonsoir . Effectivement, lorsqu'Adrien Quatennens a pris la parole pour présenter un amendement de suppression de l'article 1er il a été fortement hué selon La chaîne parlementaire qui retransmet sur Twitter des extraits du débat. Des députés sont intervenus pour faire des rappels au règlement en criant. Une suspension de séance a donc été décrétée. Puis elle a repris et le député du Nord, non-inscrit à ce jour, a pu s'exprimer dans le calme.
23h05 : Bonsoir @Isabelle. La journée n'est pas encore terminée à l'Assemblée ! L'examen du projet de loi de réforme des retraites se prolonge dans la soirée et l'ambiance est encore électrique entre les députés, qui débattent toujours de l'article 1er. "Parfois on se demande si on n'est pas dans Intervilles", vient de commenter sur BFMTV le député "Renaissance" Karl Olive.
23h04 : Bonsoir Violaine. Comment s'est passée la journée au Palais Bourbon aujourd'hui ? Les députés virulents ont-ils retrouvé leur sens de la mesure et du respect des institutions ? Quel cirque hier ! Merci pour votre travail.
21h34 : "Si le gouvernement ne bouge pas, il faudra passer à l'étape supérieure."
Invité de BFMTV, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, évoque la possibilité de "grèves reconductibles" si le gouvernement maintient sa position sur le projet de la réforme contre les retraites, tout en précisant qu'il ne décide pas seul.
21h20 : Échec complet de cette journée de mobilisation! Même les fonctionnaires rechignent à aller manifester, un comble!
21h19 : Évidemment, ce chiffre est en baisse car certains sont en vacances et ont peut-être la chance de se ressourcer loin des lieux des manifestations et certains se préservent financièrement car une journée de grève a un coût. En tenant compte de ces deux éléments, la journée de mobilisation est plutôt une réussite. La journée de samedi sera décisive pour faire le point sur l'état de la contestation.
21h19 : 3ème manifestation pour nous ce jour à Morlaix , 10 000 personnes pour les syndicats, 4 000 pour les forces de l'ordre, à l'oeil guère de différence pourtant, par contre beaucoup plus de personnes du privé, des artisans, des marins pêcheurs et des pompiers en force
21h19 : Vous réagissez beaucoup à cette troisième journée de manifestations contre la réforme des retraites et à analyser la baisse enregistrée dans les cortèges. En voici trois choisis parmi de nombreux commentaires.
21h14 : "Tout le monde se connaît ici, on sait qui manifeste, qui ne manifeste pas. Et là, ça va au-delà des gens qu'on voit habituellement, les sympathisants de gauche ou nous les syndicalistes."
Dans le cortège de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Perrot, de la CGT Cheminots, remarque "à chaque fois des nouvelles têtes" depuis trois semaines.
(RAPHAEL GODET / FRANCEINFO)
21h09 : "J'ai déjà eu une tendinopathie de l'épaule il y a quatre ans, je dois bientôt passer une IRM pour mon dos, et Macron voudrait que je travaille encore plus longtemps ? Je ne peux plus, je ne peux plus, je ne peux plus !"
Nathalie, 53 ans, aide-soignante à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer, a rejoint Sonia, Christèle, Séverine et les autres collègues en blouse blanche. "Tant pis s'il faut perdre 80 euros de salaire."
(RAPHAEL GODET / FRANCEINFO)
21h07 : Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, compte 42 000 habitants, dont encore 5 000 dans la rue aujourd'hui pour dire une nouvelle fois "non" à la réforme des retraites. Pas habitués, les syndicats ont fait réimprimer en urgence des tracts, ils ont modifié l’itinéraire et même proposé une autre manifestation en fin de journée à la nuit tombée. Du jamais vu depuis les grèves de 1995, où il était déjà question des retraites. Je me suis rendu dans les rues de la sous-préfecture du Pas-de-Calais.
(RAPHAEL GODET / FRANCEINFO)
19h57 : Et si vous souhaitez avoir un aperçu de l'évolution du nombre de manifestants par rapport au 19 et 31 janvier, ou comparer avec les précédentes journées de mobilisation nationale contre les réformes des retraites, depuis le plan Juppé de 1995, voici notre infographie mise à jour, avec les chiffres du ministère de l'Intérieur et ceux des organisateurs :
19h53 : De Rennes à Marseille en passant par Toulouse et Lyon, de nombreux manifestants ont défilé en France aujourd'hui même si les forces de l'ordre et les syndicats communiquent des chiffres en baisse par rapport à la semaine dernière. Retrouvez dans cet article un tour d'horizon des manifestations avec le réseau France Bleu, à 18h30. A noter : les vacances scolaires ont commencé dans certaines régions.
19h47 : A Paris, la manifestation est désormais terminée : ça y est, la place de la Bastille est entièrement évacuée, selon les reporters de France Télévisions.
19h45 : En outre, l'intersyndicale appelle "toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l'ensemble du territoire pour dire non à cette réforme" et annoncera ce jour-là "les suites de cette mobilisation".
19h47 : Dans un communiqué, l'intersyndicale parle à son tour de "près de deux millions de manifestants" dans 250 rassemblements recensés en France. Force ouvrière se distingue et estime le nombre de manifestants à 1,74 million.
19h37 : "Vous ne nous diviserez pas", martèle @Cyrielle_Chtl (Ecologiste), qui défend un amendement de suppression de l'article 1er relatif à l'extinction des principaux régimes spéciaux de #retraite. #RéformeDesRetraites #DirectAN https://t.co/bUERZi9tXt
19h35 : .@ViryStephane (Les Républicains) qualifie les régimes spéciaux d'"entorse" au principe d'universalité contenu dans le système par répartition. "Nous sommes favorables à cet article et à la décision de supprimer les régimes spéciaux". #Retraites #RéformeDesRetraites #DirectAN https://t.co/1137TDBSXN
19h35 : .@ljacobelli dénonce un article 1er "contre-productif". "Au moment où la RATP n'arrive plus à recruter, notamment pour des questions de sécurité dans certaines banlieues où les chauffeurs se font attaquer et caillasser, vous voulez supprimer son régime spécial". #Retraites https://t.co/MSEwIQTUaG
19h34 : "Ces mesures n'ont aucune incidence sur les droits des assurés actuels, c'est cette clause du grand-père qui garantit le pacte social avec ces agents que nous respectons", fait valoir @BenoitMournet (Renaissance). #Retraites #RéformeDesRetraites #DirectAN https://t.co/r8F70Ttz1V
19h33 : Pendant ce temps, à l'Assemblée, les députés poursuivent l'examen du projet de loi de réforme des retraites. Ils débattent en ce moment de l'article 1er, qui prévoit la suppression des principaux régimes spéciaux, dont ceux de la RATP et des industries électriques et gazières.
19h27 : Il y avait 36,9% de grévistes parmi les salariés d'EDF aujourd'hui, contre 46,5% lors de la précédente journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, selon des chiffres de fin de journée publiés par la direction du groupe. Les centrales nucléaires ont été mises au ralenti, la production d'électricité a baissé de près de 4,5 gigawatt en 2 jours… Pourtant, cela n'a eu aucune conséquence sur les consommateurs. On vous explique pourquoi.
19h17 : Ce chiffre est en baisse par rapport aux deux précédentes journées de mobilisation contre la réforme des retraites. Le 19 janvier, le ministère de l'Intérieur a recensé 1,12 million de manifestants et 1,272 million le 31 janvier.
19h11 : Le ministère de l'Intérieur dénombre 757 000 manifestants en France contre la réforme des retraites, dont 57 000 à Paris.
19h09 : L'Unef, le syndicat étudiant, a tenté de compter les "jeunes" qui ont manifesté aujourd'hui. Il dénombre 20 000 jeunes manifestants à Paris, à Lille plus de 6 000, à Lyon 3 500 jeunes, soit au total, 180 000 partout en France, soit beaucoup plus que lors des précédentes manifestations. Du côté des universités, des blocages ont eu lieu à Rennes 2, à Tolbiac ou encore à Poitiers ou Clermont-Ferrand.
19h06 : Les forces de l'ordre procèdent à de nombreuses charges dans le cortège contre la réforme des retraites à Paris. https://t.co/XddTmFOoLl
19h11 : La nuit est tombée à Paris mais certains manifestants sont toujours présents place de la Bastille. La dispersion est en cours et quelques tensions ont lieu avec les forces de l'ordre, d'après les journalistes sur place.
18h39 : Slogan Breton
18h38 : Les Bretons sont présents dans les commentaires ce soir ! Deux photos, deux ambiances : @Danho nous envoie une photo d'une belle vue du Finistère, tandis que @Jo de Ploufragan a visiblement manifesté contre la réforme des retraites.
18h35 : "Près de deux millions" de personnes ont manifesté en France, selon la CGT.
18h24 : Mardi dernier, pour la deuxième journée de mobilisation, le taux de grévistes était de 70% de grévistes parmi les conducteurs de métro, 80% pour les conducteurs de RER et 20% pour les bus et tramway.
18h22 : Le taux de grévistes a atteint 20% à la RATP cet après-midi, pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a appris franceinfo de source syndicale. Pour les seuls conducteurs de métro et de RER, ce chiffre atteint 60%, selon cette même source syndicale.
18h21 : A 18 heures, on dénombre 17 personnes interpellées à Paris, selon la préfecture de police. Le cortège arrive place de la Bastille, où quelques tensions sont en cours. Des interpellations ont également lieu place de la République et dans le secteur de Chemin Vert.
17h55 : Comme l'explique ma collègue Mathilde Goupil dans cet article, le COR envisage quatre scénarios de retour à l'équilibre, à une date qui varie du milieu des années 2030 à la fin des années 2050. Quatre autres prévoient que le déficit ne se résorbe pas totalement avant 2070.
17h54 : Bonjour le système des retraites a dégagé un excédent en 2021 (900 millions d'euros) et en 2022 (3,2 milliards d'euros), notamment en raison d'une plus forte mortalité des seniors due à l'épidémie de Covid-19 et de la reprise de la croissance. A titre indicatif et pour répondre à votre deuxième question, en 2021, les dépenses nettes du système de retraite s'élevaient à 321,1 milliards d’euros en 2021, soit 12,8 % du PIB.
Mais le solde global des régimes de retraites français va "se dégrader sensiblement" dès cette année, selon les analyses du Conseil d'orientation des retraites (COR). Le déficit anticipé atteindrait entre 7,5 et 10 milliards d'euros en 2027, puis entre 12,5 milliards et 20 milliards en 2032.
17h54 : Bonjour Peut-on savoir quel est le montant du déficit actuel des retraites ? Et à combien s'élèvent les retraites versées ? Merci
17h39 : Le gouvernement a cependant déposé un amendement pour que ces trimestres d'apprentissage rachetés puissent être pris en compte dans le cadre d'un départ anticipé en carrière longue, ce qui n'est pour l'instant pas le cas. Pour les apprentissages réalisés depuis 2014, il n'est pas nécessaire de racheter des trimestres : chaque trimestre d'apprentissage génère un trimestre de cotisation.
17h35 : Bonjour @Electron, le projet de loi du gouvernement ne revient pas sur la nécessité de racheter des trimestres pour les périodes d'apprentissage réalisées entre le 1er janvier 1972 et le 31 décembre 2013. Ces rachats sont soumis à un tarif spécifique, qui s'élève à 1 464 euros pour un trimestre, selon le barème de la Caisse nationale d'assurance vieillesse. A titre de comparaison, les autres rachats, comme ceux des trimestres d'études supérieures, peuvent coûter entre 1 000 et 6 000 euros(lien PDF) par trimestre en fonction de l'âge auquel vous déposez votre demande et de vos revenus.
17h34 : Bonjour, est-il exact que les apprentis devront racheter leurs trimestres d'apprentissage ?
17h30 : 17h20 : reprise des débats sur la réforme des #retraites à l’Assemblée. On continue à examiner l’article liminaire, et les amendements pour supprimer cet article #DirectAN @RMCInfo https://t.co/oy5ENnkLW8
17h30 : Et c'est reparti à l'Assemblée nationale pour l'examen du projet de loi sur les retraites, à suivre sur le site de l'Assemblée nationale.
17h22 : Selon les prévisions de la SNCF, il y aura demain deux TGV et Ouigo sur trois en moyenne. Pour les TER, un train sur deux circulera en moyenne, tandis que près d'un train Intercités sur deux circulera.
17h15 : C'est exact , le député des Pyrénées-Atlantiques a posé la même question que le ministre avait posée à Eric Woerth en 2010, lorsqu'il était opposé à la réforme Fillon.
17h15 : Un député Nupes, Inaki Echaniz, a piégé Olivier Dussopt en lui posant une question mot pour mot qu'il avait lui-même posée en 2010 lors de la précédente réforme des retraites. Vous confirmez ?
17h05 : L'université Rennes 2 sera fermée jusqu'à jeudi inclus, après la décision de plusieurs centaines d'étudiants de bloquer leur faculté. "Compte tenu des dégradations et la quantité de mobilier sorti, le campus restera fermé jusqu'à jeudi inclus afin de remettre les locaux en état de fonctionnement", explique la présidence de l'université dans un communiqué.
Fer de lance traditionnel de la contestation étudiante, l'université de Rennes 2 compte quelque 21.000 étudiants au total.
17h03 : Bonjour @Stéphane, durant son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait effectivement envisagé de créer un système universel par points. Mais ce chantier a été plusieurs fois repoussé, en raison du mouvement des "gilets jaunes" en 2019 puis de la crise sanitaire. En juin 2021, le chef de l'Etat a maintenu qu'une réforme était nécessaire mais a renoncé au système à points, une réforme qu'il jugeait "très ambitieuse, extrêmement complexe et du coup porteuse d'inquiétudes".
Quant aux débats sur le passage de notre régime de retraite par répartition, basé sur la solidarité intergénérationnelle, à un système par capitalisation, dont la logique est celle de l'épargne individuelle, je vous invite à lire cet article de nos confrères de Slate.
16h42 : Bonjour, pourquoi a-t-on abandonné la retraite à points ? Et pourquoi est-ce tabou d’envisager une part de capitalisation dans notre système de retraite ? Merci