Des militants écologistes occupent brièvement le siège de BlackRock France à Paris, dix-sept personnes interpellées
Les organisateurs de cette action jugent le fonds d'investissement "complice de l'inaction climatique".
Déjà visés par les opposants à la réforme des retraites, les bureaux français du fonds d'investissement BlackRock ont été occupés par des militants écologistes, lundi 10 février. Après environ une heure, ils ont fini par quitter le bâtiment, devant lequel les attendait la police. Les forces de l'ordre ont procédé à dix-sept interpellations, a appris franceinfo de source judiciaire.
Ces dix-sept personnes, dont quatre mineures, sont mises en cause pour "participation à une manifestation non-déclarée", "dégradations volontaires" et "violence volontaire" contre la responsable de sécurité du site, poursuit cette même source.
Des graffitis et des dégradations
Cette action était organisée par le mouvement Youth for Climate, soutenu par une dizaine d'autres collectifs de défenseurs de l'environnement mais aussi de "gilets jaunes". "Le 10 février, nous condamnerons les complices de l'inaction climatique. Nous nous attaquerons à une grande entreprise, qui exploite le vivant et les plus démunis, en enrichissant les actionnaires", annonçaient les militants. Selon Le Parisien, ils ont d'abord tenté de s'introduire au siège de la Société Générale, sans succès.
Des images publiées par le site Là-bas si j'y suis sur Twitter montrent des dégradatins et de nombreux graffitis laissés dans les bureaux de BlackRock France, situés dans un immeuble parisien abritant également d'autres entreprises. Selon Youth for Climate, les manifestants ont fini par quitter d'eux-mêmes les lieux.
Nos militant.e.s sont sorti.e.s de leurs plein gré du siège social de #BlackRock après l'avoir occupé plus d'une heure
— Youth For Climate France (@Youth4Climatefr) February 10, 2020
Iels alertent sur l'#AvenirEnFeu des prochaines années que la multinationale participe à créer
Iels sont actuellement nassé.e.s ♂️ pic.twitter.com/ozgRI3TmTh
Le 7 janvier dernier, des manifestants contre la réforme des retraites avaient déjà visé l'entreprise et occupé le hall de l'immeuble, sans parvenir à s'introduire dans les bureaux.
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