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Restauration : TVA abaissée à 5,5%

Nicolas Sarkozy a indiqué à l'Union professionnelle artisanale (UPA) que le taux de TVA dans la restauration allait être abaissé à 5,5%. A condition toutefois que la profession s'engage à faire des efforts sur les prix et l'emploi.
Article rédigé par franceinfo
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"Le président Sarkozy a confirmé la baisse de la TVA dans la restauration à 5,5%", a affirmé son secrétaire général Pierre Burban. Pierre Martin, président de l'UPA, et Pierre Burban, s'exprimaient après un entretien avec le chef de l'Etat. ''L'intention du président, c'est de tendre vers 5,5%'' , confirmait-on à l'Elysée. Mais Nicolas Sarkozy entend obtenir en échange ''de fortes contreparties, notamment sur l'emploi, qui seront évoquées lors des états généraux de la restauration'' prévus avant la fin avril.

Henri Guaino, conseiller spécial du président, avait indiqué dans un entretien aux Echos, que le taux de la TVA sur la restauration serait bien abaissé à 5,5%, à condition toutefois que la profession s'engage à faire des efforts sur les prix et l'emploi.

"Nous avons toujours dit qu'avec un taux de TVA à 5,5%, il y aurait du grain à moudre. Il y aura quelque chose à faire sur les conditions d'emploi et les prix", a déclaré Didier Chenêt, président du Syndicat des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, et traiteurs, deuxième syndicat du secteur. "Un taux à 10 ou 12% aurait été un coup d'épée dans l'eau. Alors qu'avec 5,5% vous avez la possibilité de faire quelque chose. La politique du donnant donnant nous va très bien", a-t-il poursuivi, sans donner plus de précision sur les engagements que pourraient prendre les restaurateurs.

Les ministres européens se sont entendus mardi dernier pour autoriser les Etats-membres de l'Union européenne d'appliquer un taux de TVA réduit dans la restauration et d'autres services. Paris avait d'abord laissé planer une certaine incertitude sur le taux qui serait appliqué, en liant son niveau à des engagements de la profession sur les prix, les salaires et l'investissement. Le mécanisme doit être affiné lors des prochains états généraux de la restauration.

Caroline Caldier, avec agences

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