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Renault, Nissan et Mercedes Daimler ont annoncé mercredfi une alliance capitalistique et industrielle

En vertu de cette alliance, Daimler prendra une participation de 3,1 % dans Nissan et de 3,1 % dans Renault . De leur côté, Renault et Nissan entreront dans le capital de Daimler à hauteur de 1,55 % chacun.L'Etat, qui conservera une part de 15,01 % dans le capital de Renault, "soutient le partenariat" entre les trois firmes, a confirmé Bercy.
Article rédigé par France2.fr
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  (AFP)

En vertu de cette alliance, Daimler prendra une participation de 3,1 % dans Nissan et de 3,1 % dans Renault . De leur côté, Renault et Nissan entreront dans le capital de Daimler à hauteur de 1,55 % chacun.

L'Etat, qui conservera une part de 15,01 % dans le capital de Renault, "soutient le partenariat" entre les trois firmes, a confirmé Bercy.

On partage les moteurs
Outre les échanges de participations, ainsi que des developpements conjoints et des partages de moteurs.

Les trois groupes vont mettre en place une "architecture commune pour les petits véhicules". Les futures versions de Smart Fortwo de Daimler et Twingo de Renault , à partir de 2013, seront conçues selon un schéma élaboré en commun.

Selon leur accord, les constructeurs développeront conjointement et partageront des moteurs diesel et essence provenant de l'alliance Renault-Nissan, en vue de leur future utilisation par les nouvelles Smart et Twingo. Ces moteurs seront également adaptés par Mercedes-Benz pour équiper une nouvelle génération de voitures compactes haut de gamme.

L'usine Daimler de Hambach (France) fabriquera les versions biplaces des futurs modèles développés conjointent. Les versions à quatre places seront produites dans l'usine Renault de Novo Mesto (Slovénie). Daimler fournira en outre des moteurs à Nissan, destinés à équiper les modèles de la gamme de luxe Infiniti. Tandis que Renault et Nissan fourniront de leur côté des moteurs diesel pour la camionette Vito de Mercedes. Enfin, l'accord prévoit des "collaborations dans le domaine des véhicules utilitaires légers" et divers autres échanges de savoir-faire.

Le soutien de l'Etat
L'Etat soutient le projet de rapprochement approuvé mardi par Renault lors d'un conseil d'administration extraordinaire de la firme au losange. "Nous avons validé le rapprochement entre Renault-Nissan et Daimler pour nous permettre d'avoir une alliance plus importante", a expliqué mardi le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. "Nous savons que la compétition demain dans l'automobile au plan mondial fera que seules les grandes alliances pourront permettre à l'industrie automobile du futur de relever les grands défis", a ajouté le ministre.

"D'ores et déjà, je peux vous garantir qu'aux termes de ce partenariat, l'État français restera le premier actionnaire de Renault (...) ainsi nous accompagnerons cette nouvelle stratégie industrielle", a poursuivi Christian Estrosi devant les députés.

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