PSA Peugeot Citroën confirme l'ouverture de négociations avec le chinois Dongfeng Motor
Parmi les nouveaux partenaires potentiels, il y a bien le Chinois Dongfeng Motor, mais aussi General Motors (GM).
Une double alliance avec l'américain General Motors (GM) et le chinois Dongfeng permettrait-elle à PSA Peugeot Citroën de sortir la tête de l'eau ? Le groupe automobile, en difficulté, réfléchit à un projet d'augmentation du capital, selon un communiqué publié jeudi 12 décembre. Le premier constructeur automobile français confirme étudier de "nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, y compris [le chinois] Dongfeng Motor, ainsi qu'un projet d'augmentation de capital".
Dans une brève déclaration, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a déclaré que cela permettrait à PSA de "rebondir et d'acquérir la taille critique d'un constructeur mondial de premier plan". Le ministre a également assuré que PSA "restera français" au terme de ces alliances, précisant que le groupe disposerait ainsi "d'une jambe en Europe avec GM et d'une autre en Asie avec Dongfeng".
Les discussions à "un stade préliminaire"
Le groupe a précisé plus tôt qu'"il n'y a aucun accord sur les termes d'une éventuelle opération". En réalité, "ces discussions sont à un stade préliminaire et aucune assurance ne peut être donnée quant à leur aboutissement. PSA Peugeot Citroën informera le marché en temps utile de l'issue de ces discussions."
Selon la presse, outre Dongfeng, l'Etat français pourrait participer à une augmentation de capital. PSA avait déjà fait savoir qu'il était en négociation avec différents partenaires, mais sans préciser lesquels. Le directeur général de Dongfeng, Zhu Fushou, avait dit de son côté que son groupe s'interrogeait sur "la rationalité" d'une prise de participation dans le numéro un français de l'automobile.
PSA et Dongfeng possèdent une coentreprise, DPCA, qui exploite trois usines à Wuhan (centre-est de la Chine). La famille Peugeot détient 25% du capital de PSA et 38% des droits de vote du groupe, qui a essuyé en 2012 une perte nette record de 5 milliards d'euros.
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