Prix de la consultation, tarifs du gaz, RSI... Ce qui change ce lundi 1er mai
De nouvelles règlementations entrent en vigueur ce lundi.
Evolution du prix de la consultation chez le médecin généraliste, baisse du prix du gaz, "décret Airbnb"... Ce lundi 1er mai marque l'entrée en vigueur d'une série de mesures. Franceinfo récapitule.
Augmentation de deux euros de la consultation chez le généraliste
La consultation chez les médecins généralistes passe à 25 euros lundi 1er mai. Obtenue l'été dernier après cinq mois de négociations entre les syndicats et l'assurance-maladie dans le cadre d'une nouvelle convention tarifaire, l'augmentation de la consultation de 23 à 25 euros, concerne les généralistes installés en secteur 1, soit 94% de ces professionnels. La consultation pour les enfants jusqu'à 6 ans passe, elle, à 30 euros.
"Cela faisait plus de six ans que le prix de la consultation n'avait pas bougé. En trente ans de carrière, je n'avais jamais vu un blocage tarifaire aussi long", souligne Claude Leicher, président du principal syndicat de généralistes, MG France, signataire de la convention avec le Bloc (syndicat des chirurgiens) et la FMF (généralistes et spécialistes).
Plus de 3% de baisse pour le gaz
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à environ 5,8 millions de consommateurs en France baisse de 3,3% en moyenne au 1er mai, a annoncé jeudi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cette baisse (hors taxes) sera de 3,4% pour les foyers se chauffant au gaz, de 1,2% pour les foyers utilisant le gaz pour la cuisson, et de 2,1% pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude, a détaillé la CRE dans un communiqué.
Cette baisse "reflète la baisse de la consommation liée à la période estivale", explique le régulateur. Ils avaient déjà baissé en avril (-0,73%) après une augmentation de 2,63% en mars.
Les grandes villes peuvent contraindre les loueurs sur Airbnb à se déclarer
Un décret donnant aux grandes villes la possibilité de contraindre les loueurs de logements utilisant des plateformes numériques à se déclarer en mairie est paru au Journal officiel dimanche.
Le texte permet aux communes de plus de 200 000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de créer un numéro d'enregistrement pour les meublés faisant l'objet d'une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu'ils n'excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an, lorsqu'il s'agit de résidences principales. Avec le cas échéant, des amendes pour les loueurs intensifs qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels.
Avec ce texte, le gouvernement cherche à garantir l'accès au logement pour les populations dans les grandes villes touristiques, et à répondre aux critiques des hôteliers qui crient à la concurrence déloyale des sites de location en ligne de logements meublés de courte durée.
Un service pour estimer le prix d'un logement accessible à tous
Immobilier Patrim, la plateforme numérique qu'utilisait l'administration fiscale pour évaluer les biens immobiliers, devient ce lundi consultable par l'ensemble des acheteurs et vendeurs, particuliers comme professionnels. Ce simulateur, qui ne couvre pas encore les ventes de biens situés en Alsace-Moselle et à Mayotte, est accessible depuis le site du ministère des Finances.
Changements pour le RSI
Le très décrié régime social des indépendants (RSI) évolue ce lundi. De nouvelles règles relatives au délai de carence en cas d'accident ou de maladie entrent en vigueur. Le décret dont le détail peut être consulté sur le site Legifrance "précise les modalités de calcul des indemnités journalières lorsque l'arrêt de travail est prolongé ou qu'intervient un arrêt de travail pour une nouvelle affection ou un nouvel accident sans reprise du travail depuis le premier arrêt."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.