: Vidéo Pouvoir d'achat : le "quoi qu'il en coûte" ne doit pas devenir un "quoi qu'il advienne", estime Gérard Larcher, président du Sénat
Le président Les Républicains du Sénat revient sur franceinfo sur les mesures anti-inflation en faveur du pouvoir d'achat promises par Emmanuel Macron d'ici le mois de juillet.
"On ne pourra pas continuer le 'quoi qu'il en coûte', vers une forme de 'quoi qu'il advienne'", affirme jeudi 12 mai matin sur franceinfo Gérard Larcher, le président LR du Sénat, concernant les mesures anti-inflation en faveur du pouvoir d'achat promises par Emmanuel Macron d'ici le mois de juillet.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron sont "nécessaires"
"L'urgence c'est : comment se nourrir ? Comment se déplacer ? Comment se chauffer ?", selon Gérard Larcher, qui estime que les mesures annoncées par le président de la République sont "nécessaires". Mais "en face, il va falloir mettre "des recettes et des économies", prévient le président du Sénat, qui rappelle que la France cumule "3 000 milliards de dettes" et évoque le déficit de la balance commerciale, le taux d'inflation, la hausse des taux d'intérêts.
Validera-t-il le texte au Sénat ? "Il faut d'abord voir ce qu'il y a dedans", répond Gérard Larcher, "mais il faut soutenir les Français". Il rappelle que les sénateurs ont voté 70% des textes proposés par le gouvernement lors du quinquennat précédent.
"Au Sénat, on ne dit jamais 'oui' par discipline, et jamais 'non' par dogmatisme."
Gérard Larcherà franceinfo
Certains élus Les Républicains ont déjà rejoint les rangs de la majorité présidentielle pour les législatives. "Je pense qu'ils ont tort, mais c'est leur liberté", commente Gérard Larcher, qui espère que son parti incarnera une opposition à la fois "claire" et "positive". "On ne peut pas laisser l'opposition aux seuls extrêmes", incarnés selon lui par LFI et le RN. "Il y a la place pour une opposition d'une droite républicaine, alliée à l'UDI et aux centristes". "C'est indispensable pour la démocratie", assure le président du Sénat.
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