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Pouvoir d'achat : un appel à la mobilisation jeudi sur les salaires et les retraites, à l'approche de la présidentielle

Des milliers de personnes défileront dans toute la France, galvanisées, espèrent les syndicats, par la promesse du gouvernement de rehausser la rémunération des fonctionnaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manifestation place de la Bastille, à Paris, pour la défense des services publics, de l'éducation, des salaires et des retraites, le 27 janvier 2022. (ADNAN FARZAT / NURPHOTO / AFP)

"Plus de 150 points de rassemblement" sont prévus, selon la CGT. A moins d'un mois de la présidentielle, des milliers de personnes défileront dans toute la France jeudi pour réclamer une revalorisation des salaires et des retraites. Elles seront galvanisées, espèrent les syndicats, par la promesse du gouvernement de rehausser la rémunération des fonctionnaires.

Cette journée de mobilisation est organisée à l'appel d'une intersyndicale CGT, FSU, Solidaires, Unsa et de plusieurs organisations lycéennes. A Paris, le cortège partira à 14 heures de la place de la République, direction Chaussée d'Antin - La Fayette. Au même moment, le président de la République Emmanuel Macron, candidat à sa succession, présentera son programme devant la presse à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Peu de perturbations à prévoir dans les transports

Peu de perturbations sont attendues dans les transports, sauf dans l'est de la France où seul un TGV sur deux circulera vers Strasbourg, Reims et Metz/Nancy. La RATP réserve ses forces pour une journée de grève le 25 mars.

La précédente journée de mobilisation interprofessionnelle, le 27 janvier, avait réuni 89 000 manifestants en France selon les autorités, plus de 150 000 selon les organisateurs. Cette fois-ci, les rangs pourraient être moins fournis. La guerre en Ukraine pèse sur les esprits et "aplatit le débat", comme le note Simon Duteil, codélégué de Solidaires.

"Il est de notre responsabilité de maintenir l'agenda social dans l'actualité", affirme de son côté le secrétaire général de l'Unsa, Laurent Escure. "Nos démocraties ne doivent pas être anesthésiées. Elles doivent continuer de fonctionner y compris sur le terrain social", plaide-t-il.

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