Chaque année, 50 000 brocantes et vide-greniers sont organisés à travers la France, avec une hausse des fréquentations, ces derniers mois encore, en cette période d’inflation et de crise du pouvoir d’achat. Reportage près de Toulouse et en Alsace.
Àla recherche de trouvailles à prix imbattable, une manager se lève tôt le dimanche pour chiner. "Parfois, je me fais une petite tenue pour 10 euros", dit l’acheteuse. Des vêtements certes d’occasion, mais à des prix dérisoires. Une étudiante peut maîtriser ses dépenses. "Les vide-greniers, ça me permet de financer beaucoup de choses", déclare-t-elle. Un euro aussi le jouet, plaisir d’offrir sans se ruiner.
Des vide-greniers dédiés à la puériculture
En période d’inflation, les brocantes sont plus que jamais une bonne adresse pour s’équiper. ÀCastelginest (Haute-Garonne), dimanche matin 16 avril, les 350 emplacements étaient tous loués. Entre 8 et 30 euros selon la taille du stand, cela reste une bonne affaire pour Elsa, qui vient pour la première fois vendre les vêtements trop petits de sa fille. Elle utilisera l’argent récolté pour acheter des vêtements plus grands. De nombreux vide-greniers sont d’ailleurs dédiés à la puériculture, comme à Gerstheim (Bas-Rhin), en Alsace.
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