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Pour le président de la Banque mondiale il n'y aurait "pas d'excuse" si les pays occidentaux retombaient en récession

"En 2008, beaucoup ont dit qu'ils n'avaient pas vu venir les turbulences. Les dirigeants n'ont pas d'excuse de ce genre aujourd'hui", a déclaré jeudi M. Zoellick.Il a donné 2 conseils aux pays développés ou en développement: "Ne pas glisser dans le protectionisme et, si les prix agricoles montent, éviter les embargos sur les exportations".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, à l'Universite George Washington, à Washington, le 14 septembre 2011 (AFP/SAUL LOEB)

"En 2008, beaucoup ont dit qu'ils n'avaient pas vu venir les turbulences. Les dirigeants n'ont pas d'excuse de ce genre aujourd'hui", a déclaré jeudi M. Zoellick.

Il a donné 2 conseils aux pays développés ou en développement: "Ne pas glisser dans le protectionisme et, si les prix agricoles montent, éviter les embargos sur les exportations".

Il considère que "le monde est dans la zone dangereuse".

"Je pense toujours qu'une nouvelle récession pour les plus grandes économies de la planète est improbable. Mais ma confiance dans cette perspective est érodée chaque jour par le flux constant de mauvaises nouvelles économiques", a indiqué le président de l'institution d'aide au développement.

"Une crise fabriquée dans le monde développé pourrait devenir une crise pour les pays en développement. L'Europe, le Japon et les Etats-Unis doivent agir pour s'attaquer à leurs graves problèmes économiques avant qu'ils ne deviennent encore plus graves pour le reste du monde", a-t-il prévenu.

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