Cet article date de plus de quinze ans.

Perquisitions dans le secteur pharmaceutique

L'UE a lancé des perquisitions auprès de firmes pharmaceutiques suspectées d'enfreindre les règles de la concurrence
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Fabrication de médicaments (archives) (© France)

L'UE a lancé des perquisitions auprès de firmes pharmaceutiques suspectées d'enfreindre les règles de la concurrenceL'UE a lancé des perquisitions auprès de firmes pharmaceutiques suspectées d'enfreindre les règles de la concurrence

Parmi les groupes visés, Sanofi-Aventis a indiqué avoir fait l'objet, mardi, d'une perquisition de la part de l'autorité européenne.

La Commission de l'UE a annoncé mardi que certains de ses responsables débutaient "des visites surprises dans les locaux de certaines compagnies actives dans le secteur pharmaceutique", sans les nommer.

Outre Sanofi-Aventis, la filiale française du fabricant allemand de médicaments génériques Ratiopharm est également concernée, a indiqué un porte-parole de ce dernier.

En revanche, un porte-parole du laboratoire français Servier a indiqué à l'AFP qu'il n'y avait "pas d'inspection au siège" de cette société. Idem pour les britanniques AstraZeneca et GlaxoSmithKline, les allemands Bayer et Merck KgaA, les belges UCB et Solvay, qui ont assuré ne pas être concernés.

De telles perquisitions sont une étape préliminaire des enquêtes de la Commission dans le domaine de la concurrence, ne préjugeant pas d'une culpabilité des sociétés concernées, a rappelé Bruxelles.

Les instances de l'Union européenne viennent de procéder à une grand examen sectoriel du secteur pharmaceutique européen, à l'issue duquel ont été dénoncés des freins à l'accès au marché des médicaments génériques. A la suite de cet examen, l'UE a lancé début juillet une enquête plus ciblée visant le groupe français Servier et plusieurs fabricants de génériques, dont le numéro un mondial, l'israélien Teva, qu'elle soupçonne d'ententes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.