Cet article date de plus de treize ans.

Paris a terminé en hausse de 1,41% dans un marché marqué par des rumeurs contradictoires concernant la Grèce

Le marché a évolué au fil des rumeurs: après le bruits annonçant une déclaration commune mardi de Berlin et Paris puis le démenti de cette annonce, de source grecque on nous annonçait une "téléconférence" Sarkozy -Merkel - Papandreou mercredi.Autre rumeur, Nicolas Sarkozy aurait pu s'exprimer dans l'après-midi après la visite de Van Rompuy.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
La Bourse de Paris poursuit sa descente aux enfers (AFP - Eric Piermont)

Le marché a évolué au fil des rumeurs: après le bruits annonçant une déclaration commune mardi de Berlin et Paris puis le démenti de cette annonce, de source grecque on nous annonçait une "téléconférence" Sarkozy -Merkel - Papandreou mercredi.

Autre rumeur, Nicolas Sarkozy aurait pu s'exprimer dans l'après-midi après la visite de Van Rompuy.

Les autres places européennes ont terminé en hausse.

Société Générale termine sur un bond de 14,96% à 17,90 euros, BNP Paribas de 7,20% à 28 euros et Crédit Agricole de 6,73% à 5,15 euros. A la suite des variations de cours de la journée et des rumeurs qui ont circulté, la BNP Paribas a demandé à l'AMF l'ouverture d'une enquête.

Rumeurs de déclaration franco-allemande

Selon Le Monde, un communiqué commun était pourtant bien prévu. L'idée d'une inititative franco-allemande avait été annoncée par Reuters tandis qu'un conseiller de l'Elysée confirmait au Monde la publication d'un communiqué dans l'après-midi. "En fait, un communiqué était bel et bien en préparation au service de presse de l'Elysée mardi matin. Le premier ministre François Fillon a évoqué une initiative franco-allemande au petit déjeuner de la majorité. Visiblement, le feu vert de Berlin n'était pas encore là", indiquait le journaliste Arnaud Leparmentier sur le site du Monde.

"Le pataqués de communication révèle l'immense fébrilité des dirigeants européens, notamment français, qui étudient toutes les options pour sauver leurs banques des attaques des marchés", ajoute le journal.

En lançant ce démenti, la chancelière a aussi mis le doigt sur le problème posé par les exigences de la Finlande pour tout refinancement de la dette grecque. Helsinki s'est en effet démarqué des autres pays européens en demandant à Athènes des garanties de la part de la Grèce en échange d'un prêt. rèce en échange de prêts à ce pays. "Nous voulons tous trouver une issue et nous la trouverons, une issue ouverte pour tous les partenaires mais qui satisfasse les souhaits finlandais", a dit Angela Merkel, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen.

Après la publication du démenti franco-allemand, on apprenait de source grecque, qu'une "téléconférence doit avoir lieu mercredi entre le Premier ministre grec Georges Papandréou, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel".

La question italienne

Un temps rassuré par des rumeurs évoquant un rachat d'obligations italiennes et des investissements dans des entreprises du pays par la Chine, le marché avait hésité.

Depuis plusieurs jours, il apparaît clairement que l'Italie, troisième économie de la zone euro, qui ploie sous l'une des dettes publiques les plus lourdes de la zone, est dans la ligne de mire des marchés.

Conséquence, ses taux se sont envolés lundi et mardi lors d'émissions obligataires.

Seul Wall Street a résisté lundi
Lundi, déjà, la Bourse de Paris a continué sa dégringolade en bourse, perdant 4,03% à la clôture. A Paris, le CAC 40 a cédé 119,78 points à 2.854,81 points (-4,03%), au plus bas depuis avril 2009, affolé par l'hypothèse d'une faillite de la Grèce et la dégringolade bancaire. Milan a perdu 3,89%, Madrid 3,41%, Francfort 2,27%, Londres 1,63%, Tokyo 2,31% et Hong Kong 4,21%.

Wall Street s'en est mieux sorti, arrachant une hausse in extremis. Le Dow Jones a progressé de 0,63% et le Nasdaq de 1,10%, après avoir effectué un spectaculaire rebond dans les dernières minutes de la séance, effaçant les pertes enregistrées tout au long de la journée dans le sillage des marchés européens.

Lire aussi:
>>

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.