Cet article date de plus de treize ans.

Orange et Free enterrent la hache de guerre

Ennemis jurés depuis l’ouverture à la concurrence du marché français des télécoms, les deux opérateurs renoncent aux plaintes mutuelles qui empoisonnaient leurs relations depuis plus de 10 ans. Orange et Free pourraient même nouer des partenariats à l’avenir…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Le calumet de la paix.
_ Après plus de dix années de bataille rangée devant les tribunaux français, Orange (France Telecom) et Free (Iliad) ont décidé d’enterrer la hache de guerre, affirme dans ses colonnes le quotidien La Tribune.

France Telecom aurait notamment abandonné les plaintes pour diffamation déposées l’an dernier contre Free, après des déclarations de Xavier Niel. Le patron-fondateur de Free avait notamment traité l’opérateur historique de "délinquant multirécidiviste".
_ De son côté, en signe d’apaisement, Free a retiré le 29 juin sa plainte contre France Telecom devant la justice européenne. Free reprochait à son concurrent ses pratiques commerciales et tarifaires, exigeant la scission d’Orange : d’un côté son réseau, accessible à tous les opérateurs, et de l’autre son activité de services.

Orange et Free ont réglé une autre affaire à l’amiable, remontant à 2006, selon La Tribune. Free se plaignait de la stratégie mise en œuvre par France Telecom entre 2000 et 2005 pour l’empêcher de déployer l’ADSL, et réclamait un demi-milliard d’euros de dédommagements.
_ La procédure a été arrêtée. Selon le quotidien, aucun des deux opérateurs n’a souhaité faire de commentaire sur un possible versement d’indemnités.

A quoi serait dû ce réchauffement des relations entre les deux opérateurs ? En partie, selon nos confrères, au changement de patron à la tête de France Telecom. Avec l’arrivée de Stéphane Richard, en remplacement de Didier Lombard, "c’est une autre époque qui s’ouvre", ont lâché à La Tribune, les deux opérateurs, qui n’excluent pas un partenariat dans l’avenir.

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.