Nutri-Score : la nouvelle notation, vantée par une étude, fait grincer des dents certains industriels

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Selon une étude européenne, les nouvelles exigences du Nutri-Score sont un succès pour la santé des consommateurs. Mais certains groupes de l'agro-alimentaire ne voient pas les choses du même oeil.
Nutri-Score : la nouvelle notation, vantée par une étude, fait grincer des dents certains industriels Selon une étude européenne, les nouvelles exigences du Nutri-Score sont un succès pour la santé des consommateurs. Mais certains groupes de l'agro-alimentaire ne voient pas les choses du même oeil. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Martel, C. Sinz, A. Calvo, J. Longtchampt, K. Brun, J.-J. Buty, L. Haedrich, M. Julia, N. Cornet
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Selon une étude européenne, les nouvelles exigences du Nutri-Score sont un succès pour la santé des consommateurs. Mais certains groupes de l'agro-alimentaire ne voient pas les choses du même oeil.

Qu'ils soient trop sucrés ou trop salés, cette année, le Nutri-Score est plus exigeant avec ses produits. Un durcissement positif, selon une nouvelle étude européenne réalisée sur près de 350 000 personnes. "L'intérêt de cette étude est de montrer que ce score marche très bien pour classer les aliments selon leur profil nutritionnel et mettre ça en lien avec un risque de maladie cardio-vasculaire", explique Mathilde Touvier, directrice de recherche à l'Inserm.

Vers un indicateur commun pour l'Union européenne ?

Mais avec la nouvelle notation, certains industriels voient rouge, car la note de leurs produits dégringole. Un yaourt à boire, considéré comme une boisson sucrée, passe par exemple d'un B à un D. Concerné, Danone a répliqué en retirant l'indcateur de ses étiquettes. Une décision "hypocrite" de la part du groupe, juge Serge Hercberg, créateur du Nutri-Score. À Bruxelles, des négotiations ont été entamées pour un indicateur commun. Elles n'ont toujours pas abouti.

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