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Nouvelle volte-face des Bourses mondiales

Les marchés financiers semblent aujourd'hui plus que jamais embarqués sur des montagnes russes : après avoir ouvert en très forte hausse, les Bourses sont tombées dans le rouge à la mi-journée pour finalement remonter la pente au cours des dernières heures de séance. Paris clôture à +2,89%, Londres à +3,11%, Francfort à +3,28%. A New York, l'indice le Dow Jones gagne 3,95% et le Nasdaq 4,69%.
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C'est un rebond généralisé. Toutes les places européennes terminent ce soir en forte hausse. Dans un volume d'échanges très fourni, le CAC40 gagne ainsi 2,89% à 3.089 points. La Bourse de Paris, qui était tombée à 2.978 points à la mi-journée, est donc repassée au-dessus de la barre symbolique des 3.000 points.
_ Londres prend 3,11%, Francfort 3,28%,
Madrid 3,56%, Milan 4,1%.

Une embellie qui contraste avec la dégringolade enregistrée hier. Mais la situation semble encore bien instable. Dans la journée, les indices boursiers sont passés du vert au rouge à plusieurs reprises. Les valeurs bancaires françaises, très affectées hier par la baisse généralisée des indices, ont elles aussi connu une journée en dents de scie. Elles finissent la séance en hausse : peu avant 17h, la Société Générale prenait 5,61%, le Crédit Agricole 5,34%.

Vers une réforme de la gouvernance de la zone euro

Comment expliquer cette remontée ? L'annonce d'une rencontre, le 16 août prochain, entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel a joué un rôle. Le couple franco-allemand, moteur de l'Union économique et monétaire, a "décidé de formuler des propositions communes concernant la réforme de la gouvernance de la zone Euro avant la fin de l'été".

Une annonce saluée à Wall Street. A la clôture, l'indice le Dow Jones gagne 3,95% et le Nasdaq 4,69%. En marge d'un déplacement intérieur, Barack Obama a estimé que la tourmente financière européenne vient "lécher les côtes américaines". Le président américain confirme par ailleurs qu'il présentera de nouvelles propositions "semaines après semaines" pour relancer l'économie américaine.

Mais qui peut prédire comment la situation évoluera demain ? "Les marchés sont très nerveux. Il suffit d'une déclaration d'un
responsable politique, d'un article de presse négatif pour que ça repique du
nez", résume Jean-Paul Pierret, analyste chez Dexia Securities.

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