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Nouvelle baisse sur les marchés

La Bourse de Paris a enregistré une nouvelle baisse, le CAC 40 terminant en repli de 1,55% et poursuivant sa semaine noire, comme les autres places mondiales, dans un marché plombé en fin de séance par la chute des banques et des assurances à Wall Street.
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Et ça continue, encore et encore... L'indice vedette de Paris a perdu 54,19 points à 3.442,70 points, passant dans le rouge peu avant 17h après avoir évolué en forte hausse depuis l'ouverture. Le CAC 40 porte ainsi à 15,63% ses pertes depuis le début de la semaine. Partout en Europe, les marchés ont aussi cloturé en baisse (Londres -1,21%, Francfort -2,53%, Zurich -4,52%, Amsterdam -1,29%, Milan -1,81%, Madrid -3,83%, Bruxelles -3,57%).

La raison avancée pour ce nouveau décrochage : la poursuite de la baisse des titres des assureurs et des banques mutualistes aux Etats-Unis, ce qui a entraîné toute la cote européenne. La Bourse de New York a aussi fini en forte baisse, pour la septième séance consécutive, en raison des inquiétudes croissantes liées à l'avenir des banques et de General Motors. L'indice Dow Jones a clôturé en recul de 7,33%, après être tombé sous le seuil de 9.000 points pour la première fois depuis plus de cinq ans et le Nasdaq à -5,47%.

Pourtant, Wall Street avait rebondi à l'ouverture, après six séances consécutives de baisse... avant de replonger.

Un appel d'air provoqué par la reprise des ventes à découvert sur les valeurs financières, alors qu'elles étaient interdites depuis le 19 septembre. Ce mécanisme, pratiqué par de nombreux spéculateurs, consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la vendre aussitôt, avec l'espoir d'empocher une forte plus-value au moment où il faudra la racheter pour la rendre au prêteur.

Avant l'ouverture de la Bourse de New York, les marchés européens s'étaient ressaisis. L'électrochoc des baisses de taux concertées de six grandes banques centrales occidentales et les appels au calme des responsables internationaux, qui n'avait pas réussi à endiguer la spirale baissière hier, semblait avoir fini par rassurer.
_ Mais le problème de fond persiste : le marché interbancaire reste paralysé car les banques ne se prêtent plus entre elles, paniquées à l'idée de possibles faillites.

   

  Anne Jocteur Monrozier, avec agencesOeuvres liées

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