N. Sarkozy flatte les patrons et choque les juges
Les réactions sont bien évidemment plus élogieuses à droite qu’à gauche où on lui reproche d’avoir été plus incantatoire que décidé. Un peu comme s’il était toujours en campagne et qu’il continuait à promettre des actions. Le porte-parole de l'UMP, Yves Jego estime qu’il a tenu devant le patronat un discours de "vérité et de volonté", et a rappelé "qu'il ne renonçait à aucune des promesses de la campagne électorale" du candidat Sarkozy.
Dans les critiques adressées au chef de l’Etat, il y a aussi celle du responsable économique du Parti socialiste Michel Sapin, qui n'a vu dans le discours de M. Sarkozy "presque rien de concret et de précis pour répondre aux grandes questions du moment", tandis que l'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal a fustigé "l'inertie" et "l'inaction" du président. Mais il n’y a pas que les politiques que les politiques de gauche à avoir été déçus et choqués par le discours de Nicolas Sarkozy. Les juges se sont également sentis visés.
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